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Ce qu’il faut retenir du discours d’Emmanuel Macron devant l’ONU

Rivalité sino-américaine, conflits, UE, environnement, le président français a rappelé ses positions sur tous les grands sujets actuels.

Emmanuel Macron à la tribune de l'ONU, le 24 septembre

Crédit : Johannes EISELE / AFP

Louis Chahuneau & AFP

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Le monde ne tourne pas seulement autour des États-Unis et de la Chine. Voilà ce qu'à, en somme, déclaré Emmanuel Macron lors de son discours à la 75e assemblée générale de l'ONU. "Le monde tel qu'il est aujourd'hui ne peut pas se résumer à la rivalité entre la Chine et les États-Unis", a dit le président français dans une vidéo enregistrée, quelques heures après le discours très vindicatif de Donald Trump contre la Chine.

Le président français a aussi mis l'accent sur l'unité retrouvée de l'Europe depuis le début de la crise sanitaire : "L'Union européenne, dont beaucoup en quelque sorte, prédisaient la division et l'impuissance, a fait à la faveur de la crise, un pas historique d'unité, de souveraineté, de solidarité, de choix de l'avenir", a-t-il estimé.


Emmanuel Macron en a profité pour saluer le plan de relance historique voté par l'UE ainsi que l'objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Puis, le président français a appelé Moscou à faire toute la lumière sur l'empoisonnement de l'opposant politique russe Alexeï Navalny : "Cette clarification doit être rapide et sans défaut, car nous ferons respecter nos lignes rouges", a-t-il promis.

Enfin, le chef d'État a rappelé la position française sur les différentes crises géopolitiques du moment, de la crise au Liban à l'Ukraine, en passant par la Libye, "l’illustration parfaite des erreurs auxquelles nous pouvons nous-mêmes conduire lorsqu’on ne respecte pas la souveraineté des peuples". Il a également demandé l'envoi d'une mission internationale sous l'égide des Nations unies dans la région chinoise du Xinjiang où sont commises les exactions contre la minorité musulmane Ouïghour : "Les droits fondamentaux ne sont pas une idée occidentale que l'on pourrait opposer comme une ingérence à tous ceux qui s'y réfèrent".

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