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Budget 2025 : "Il ne faut pas retomber dans la spirale de l'austérité", prévient le socialiste Philippe Brun

Présenté jeudi 10 octobre en Conseil des ministres, le budget pour l'année 2025 a été dénoncé par différents partis politiques, à l'image de la gauche qui a fustigé la réduction des postes d'enseignants et un budget d'austérité.

Le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, s'exprime lors d'un point presse à l'issue du conseil des ministres hebdomadaire au cours duquel le budget 2025 de la France a été présenté, le 10 octobre 2024, à Paris
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
Ismaël Renard-Azouzi & AFP
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La gauche a fustigé la réduction de 4.000 postes d'enseignants dans le projet de budget pour 2025, présenté jeudi 10 octobre en Conseil des ministres, dénonçant des mesures "d'austérité", tandis que l'extrême droite a déploré un manque de "rupture".

"Ce budget est une calamité", a estimé le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, fustigeant en particulier "les 4.000 postes en moins dans l’Éducation". "Après avoir propagé la misère, voici l'organisation de l'ignorance", a-t-il commenté sur le réseau X.

Le budget de l’Éducation nationale, premier poste de dépenses de l’État, prévoit 4.000 postes d'enseignants en moins par rapport à 2024, principalement en maternelle et en élémentaire. "Si la classe ou l'école de vos enfants ferme à la rentrée 2025, vous serez qui remercier. Des faussaires et des menteurs", a renchéri le porte-parole du Parti communiste Léon Deffontaines sur X.

La députée écologiste Eva Sas a, de son côté, déploré que les économies pèsent "en particulier sur l'écologie, l'assurance maladie et les collectivités locales" et renvoyé aux dix mesures du Nouveau Front populaire "pour 49 milliards de recettes".

Pour l'insoumis Eric Coquerel, président de la Commission des finances, il s'agit d'un "budget de super austérité", qui est "sombre pour les Français, particulièrement les classes moyennes et les classes défavorisées". Il a salué, dans les couloirs de l'Assemblée nationale, la "hausse de 2 milliards" des impôts sur les très hauts revenus, mais déploré des taxes "de minimum de 3 milliards sur l'énergie qui va toucher et impacter tous les Français", promettant de "transformer entièrement" le texte en commission.

Le député socialiste Philippe Brun, vice-président de la même commission, a lui aussi dénoncé un projet "d'austérité avec des coupes claires dans les budgets les plus importants de nos services publics". "Il ne faut surtout pas retomber dans la spirale de l'austérité qui va casser la croissance, détruire des emplois, détruire notre économie", a-t-il prévenu. "C'est un budget "où en fait on prend aux pauvres pour donner aux riches".

"L'effort est très mal réparti"

Le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy, estime, de son côté, ne "pas voir de rupture avec la mauvaise gestion des 50 dernières années". En outre, "l'effort est très mal réparti", selon lui, "puisqu'on identifie au moins 7 milliards d'euros sur les classes moyennes et populaires et seulement 2 milliards d'euros sur les plus privilégiés. Et ça, pour nous, c'est inacceptable".

Des voix au sein du camp macroniste se sont, elles, de nouveau élevées contre les hausses d'impôts. "Il ne faut pas casser la croissance, il ne faut pas empêcher la création de valeur en France, il ne faut pas revenir sur le plein emploi", a ainsi réagi le député Sylvain Maillard.

Le groupe des députés MoDem, partenaire du gouvernement, s'est dit lui, dans un communiqué, prêt à s'engager dans le débat budgétaire "avec un esprit constructif".
Mais il a demandé que ces "mesures conjoncturelles" soient "accompagnées" par "davantage de réformes structurelles".

Le député (Liot) de Guadeloupe Olivier Serva  a, enfin, jugé "inenvisageable" une baisse du budget pour les territoires d'outremer. "C'est scandaleux dans une situation où la Martinique est à feu et à sang", a-t-il réagi.

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