Bruno Le Maire s'offre un premier meeting avec 2.000 sympathisants

Dix jours après l'annonce de sa candidature, le challenger des primaires de la droite et du centre a réuni ses soutiens à Aubervilliers.

Bruno Le Maire a tenu un meeting devant 2.000 personnes à Aubervilliers le samedi 5 mars

Crédit : SIPA

Le meeting de Bruno Le Maire réunit 2.000 personnes à Aubervilliers

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Bruno Le Maire a tenu son premier grand meeting, ce samedi 5 mars, depuis la déclaration de sa candidature aux primaires de la droite et du centre. C'est aussi le tout premier meeting d'un candidat Les Républicains dans cette course pour l'investiture en vue de l'élection présidentielle de 2017. Le député de l'Eure a pu compter sur de nombreux soutiens pour son rendez-vous qui a réuni plus de 2.000 personnes à Aubervilliers. Un résultat honorable pour celui qui fait figure d'outsider.

Devant ses sympathisants, l'ex-ministre de l'Agriculture a fait son apparition après les interventions de ses soutiens, comme le député Franck Riester, l'ancien commissaire européen Michel Barnier ou encore le député UDI Yves Jégo. "Si vous êtes ici c'est que vous êtes un peu révolutionnaires !", a lancé la députée LR Laure de la Raudière à l'assistance. Dans une scénographie et un décors léchés, le candidat est ensuite descendu des tribunes pour se placer au centre de la salle, chemise blanche, manches retroussées, puis a répondu aux questions tout en se déplaçant.

L'outsider qui n'a pas peur

RSI, agriculture, énergie nucléaire, outremer, institutions européennes... "BLM" a détaillé ses propositions avant d'insister sur la notion de culture. "La vraie défaite française est culturelle", a-t-il assuré, devant de jeunes et fervents supporters portant des tee-shirts tagués "La primaire c'est Le Maire". "Vous êtes la France qui ne se résigne pas", a lancé le candidat en ajoutant : "Nous sommes au début d'une très belle histoire".

En l’occurrence, l'histoire de Bruno Le Maire en politique n'est pas toute nouvelle, puisque le parlementaire a aussi été ministre de Nicolas Sarkozy et ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin. Mais comme il le fait remarquer : "Je n'ai jamais gouverné la France, je n'ai jamais été président, ni Premier ministre", alors que deux ex-Premiers ministres (Alain Juppé et François Fillon) et potentiellement un ancien président (Nicolas Sarkozy) sont en course pour la primaire. S'il est souvent décrit comme ambitieux, Bruno Le Maire a joué l'humilité, en déclarant : "Un homme politique n'est pas là pour porter une ambition personnelle mais celle de tous les citoyens".

Un homme politique n'est pas là pour porter une ambition personnelle mais celle de tous les citoyens

Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite et du centre

Après ce meeting - qui a coûté "moins de 150.000 euros", d'après son entourage - Bruno Le Maire a expliqué qu'il allait "reprendre le chemin de rencontre avec les Français et disparaître de nouveau". Entre l'annonce de sa candidature et celle de son livre, il sort en effet d'une intense séquence médiatique. Un mal nécessaire pour devenir le candidat de son parti face à ses huit concurrents déjà déclarés. Tous sont en campagne jusqu'au premier tour des primaires le 20 novembre 2016.

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