Nicolas Sarkozy, ne donne pas cher de la réforme du droit du Travail. Le président du parti Les Républicains pense que "la montagne accouchera, comme toujours, d'une souris". "Les uns disent rouge, les autres disent blanc, le président ne dit rien et commande rapport sur rapport pour accompagner le report", explique-t-il.
Dans l'édition du 2 mars du Parisien, Nicolas Sarkozy s'en prend aux sempiternelles "tergiversations" du gouvernement. "Chaque semaine nous apporte une illustration", constate-t-il en pointant du doigts les "tergiversations avec le projet de loi El Khomri, abandonné avant même d'avoir été discuté devant le Conseil des ministres". Le gouvernement a décidé lundi 29 février de reporter de deux semaines la présentation du projet de loi sur le Travail. L'idée est de retravailler le texte pour répondre à la forte opposition des syndicats et d'une partie de la gauche. Mais l'ancien président de la République ne se fait pas beaucoup d'illusions : "A-t-on jamais vu un gouvernement reporter pour sauter plus haut ?"
Quand on commence à reculer sur un texte, ce n'est pas bon signe !
Nicolas Sarkozy
Compte tenu des rebondissements à prévoir avec le report de ce projet de loi, le patron des Républicains préfère attendre avant de donner des consignes de vote aux parlementaires de son camp. "Attendons le texte définitif avant de prendre position", dit-il. "En regardant Manuel Valls et Emmanuel Macron, combien de temps ils vont tenir en faisant le contraire de ce qu'ils annoncent !"
Il n'y a plus ni cap ni capitaine (...) Heureusement, l'alternance aura lieu dans un an !
Nicolas Sarkozy
Mais avant cette échéance, il y aura les primaires à droite. Nicolas Sarkozy pense annoncer sa décision pour une éventuelle candidature "autour de l'été", malgré sa mise en examen le 16 février pour financement illégal de sa campagne durant les présidentielles de 2012. Mais aujourd'hui, il semble confiant : "Je suis sorti serein de ces douze heures d'audition. J'ai pu répondre à toutes les questions du juge Tournaire", explique-t-il. "J'ai apporté des réponses précises aux questions qui m'ont été posées, ce qui m'a permis de convaincre que je n'étais pour rien dans cette affaire Bygmalion."
Le numéro 2 des Républicains, Laurent Wauquiez, soutient en tout cas son président. Il a affirmé ce mercredi 2 février, souhaiter la candidature de Nicolas Sarkozy pour 2017 "sur la base de ce qu'il a commencé à faire, en ayant tiré les leçons" de son premier mandat à l'Élysée. Laurent Wauquiez écarte même l'hypothèse de sa propre candidature au profit du leader contesté à droite : "Ce n'est pas mon sujet. Je souhaite qu'il soit candidat", a-t-il insisté sur France 2. "Je souhaite qu'il le soit sur un spectre de convictions qui soit clair. Parce que je ne veux pas que la droite et le centre reviennent au pouvoir pour ne rien faire", a ajouté le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Laurent Wauquiez s'est en revanche montré moins tendre avec Bruno Le Maire, candidat déclaré. "Le sujet, c'est pas de dire 'coucou, j'ai quarante ans, enlevez toutes les personnes âgées'. C'est ridicule comme approche".
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