La réponse de Marlène Schiappa ne s'est pas faite attendre. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes a soutenu et défendu Brigitte Macron, qualifiée de "vraiment moche" par le ministre brésilien de l'Économie.
C'est sur Twitter que Marlène Schiappa a fustigé Paulo Guedes, citant un extrait du livre King Kong théorie de la romancière féministe Virginie Despentes. "Pendant ce temps, les hommes n'ont pas de corps. Pas d'âge, pas de corpulence. N'importe quel *** rougi à l'alcool, chauve à gros bide et look pourri, pourra se permettre des réflexions sur le physique des filles. (...) Ce sont les avantages de son sexe", écrit la secrétaire d'État en réponse aux propos du ministre brésilien.
L'ancienne première dame, Valérie Trierweiler, a également volé au secours de Brigitte Macron. "Ce pauvre type n'est qu'un pignouf comme son président. Pitoyable. #soutienàBrigitte", a-t-elle tweeté ce vendredi 6 septembre.
Il faut croire que la première dame française est la cible des hommes politiques brésiliens. Déjà la semaine dernière, le président en personne s'était attaqué à son physique déclenchant un tollé au Brésil.
Le 25 août, Jair Bolsonaro avait commenté sur Facebook une photo désavantageuse de Brigitte Macron. Le post la comparait à Michelle Bolsonaro (37 ans), rayonnante le jour de l'investiture de son mari. "Vous comprenez maintenant pourquoi Macron persécute Bolsonaro ?", lit-on à côté des photos des deux couples présidentiels. "C'est la jalousie (...) de Macron, je parie", écrit l'internaute sur Facebook. Ce à quoi le président brésilien a répondu : "N'humilie pas le type - MDR (mort de rire)".
Emmanuel Macron était monté au créneau pour défendre son épouse. “Ce sont des propos extraordinairement irrespectueux. C’est triste, mais c’est triste d’abord pour lui et les Brésiliens” avait-il déclaré lors du G7 de Biarritz. Brigitte Macron avait ensuite réagi, remerciant au passage les Brésiliennes et Brésiliens qui l'ont soutenue : "Les femmes sont là, avec vous, comme vous, vous l'avez quasiment tous compris messieurs, certains sont sur le quai mais je suis sûre qu'ils ne vont pas tarder à monter dans le train. Merci à tous", a-t-elle affirmé.
Quelques jours plus tard, Jair Bolsonaro avait retiré son commentaire afin d'"éviter une mauvaise interprétation", selon son porte-parole. Un "mea culpa" qui n'a visiblement pas empêché son ministre de l'Économie de réitérer les critiques.
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