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Affaire Mila : Olivier Bost dénonce une "gestion calamiteuse" de la classe politique

ÉDITO - Mila, une adolescente, a été menacée de mort pour avoir tenu des propos insultants envers l'islam sur son compte Instagram. À la suite de ces menaces, deux enquêtes ont été ouvertes.

Étoile et croissant, symbole de l'islam
Crédit : BAY ISMOYO / AFP
Affaire Mila : "Il faut une parole claire" sur la laïcité, estime Bost
00:03:22
Affaire Mila : "Il faut une parole claire" sur la laïcité, estime Bost
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Olivier Bost - édité par Venantia Petillault
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Tout le monde n'est pas au clair sur la laïcité. Mila est une adolescente qui a posté une vidéo sur les réseaux sociaux où elle s'en prend avec virulence et vulgarité à l'islam : elle fait du Charlie Hebdo, peut-être sans le savoir. Cela lui vaut en retour, une avalanche de menaces de mort, à tel point qu'elle est déscolarisée un moment et poursuivie en justice. 

Car le procureur, s'il a ouvert une enquête pour "menaces de mort", a aussi ouvert une enquête visant l'adolescente pour "provocation à la haine raciale". Dans les jours qui suivent, le secrétaire général du CFCM, le Conseil français du culture musulman, Abdallah Zekri, a dit à propos de Mila : "Elle l'a cherché, elle assume". Lui, n'est pour l'instant pas poursuivi pour incitation à la violence. La ministre Marlène Schiappa a quant à elle condamné des propos criminels.

Marine Le Pen a été la première a avoir manifesté son soutien à Mila. Le reste de l'échiquier politique a largement laissé le champ libre au Rassemblement national, avant de commencer à s'émouvoir de ce qui s'est passé.

Le délit de blasphème n'existe pas en France

Jusqu'à des paroles, choquantes, de la part de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, qui a ensuite plaidé la maladresse : "L'insulte a la religion est évidemment une atteinte à la liberté de conscience". Justement, non. Le délit de blasphème n'existe pas en France. On peut critiquer une religion, pas ses croyants. 

À écouter aussi

Ce que révèle l'affaire Mila c'est le malaise profond que traverse les politiques. Tout le monde prend beaucoup trop de précautions, de peur de l’amalgame ou de peur d'être taxé d'islamophobie. C'est comme si nos gouvernants avaient intégré une contrainte, une rhétorique, utilisée par les islamistes. Cette idée que critiquer l'islam, reviendrait à s'en prendre aux musulmans, une forme de racisme déguisée.

Emmanuel Macron estime qu'il parle tout le temps de laïcité. Il explique que ceux qui veulent parler de laïcité, veulent en réalité parler de l'islam et de la République. L'affaire Mila prouve, par sa gestion calamiteuse, par sa violence et par l’ambiguïté des uns et des autres, qu'il faut une parole claire sur ces sujets.

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