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Rixes entre bandes : des affrontements moins mortels mais plus nombreux

ÉCLAIRAGE - Les violences entre bandes existent depuis des décennies, mais elles ont évolué dans leur nature. Leurs participants sont notamment plus jeunes qu'avant.

Photo d’un brassard de police.
Crédit : THOMAS COEX / AFP
Rixes entre bandes : des affrontements moins mortels mais plus nombreux
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Guillaume Chieze - édité par Louis Chahuneau
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Les violences entre bandes sont répétitives. Le nombre de rixes augmente d'année en année, on est passé de 218 affrontements en 2017 à 357 en 2020, ce qui fait représente une hausse de plus de 60%, mais de nombreux experts s'accordent pour dire que ce phénomène de rixes est cyclique : les affrontements reviennent par vagues. 

Il y a eu les Apaches au début du XXe siècle, les Blousons noirs dans les années 1960, sauf qu'à l'époque on ne les décomptait pas, il n'y avait pas les réseaux sociaux pour les mettre en lumière.

Il y a autant de blessés qu'avant, mais moins de morts. Les jeunes se battent à mains nues, ou avec ce qu'ils trouvent autour d'eux, avec des barres de fer, des béquilles, un blessé sur cinq l'a été par arme blanche. En revanche l'utilisation d'armes à feu est en chute libre, ce qui explique en partie que le nombre de morts est en baisse. Il y a quatre ans, on dénombrait neuf blessés, on en comptait trois l'an dernier, mais 2021 débute très mal avec deux jeunes tués par arme blanche le mois dernier : deux jeunes de 14 ans décédés à 24h d'intervalle dans l'Essonne.

Davantage de mineurs impliqués

Aujourd'hui l'âge moyen des personnes interpellées est d'environ 17 ans et deux mois. Il y a dix ans, à peine une personne sur trois arrêtées lors d'une rixe était mineure. Les rixes touchent principalement les grandes villes, en très grande majorité en Île-de-France. Paris est de moins en moins touchée, mais ces violences explosent ailleurs, en périphérie. Le département de l'Essonne (91), concentre à lui seul la moitié des affrontements dans la région. Évry, Draveil, Corbeil-Essonnes sont le théâtre régulier de violences entre bandes.

Mais la jeune fille qui a été tuée en février, a été tuée à Saint-Chéron, une petite ville paisible d'environ 5.000 habitants, ce qui fait craindre aux autorités une contagion des villes vers les zones plus rurales.

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