Elles sont les victimes oubliées du procès des attentats de janvier 2015, celles et ceux qui n'ont pas été blessés mais qui sont traumatisés à vie. Un à un, ils prennent la parole ce mardi 8 septembre devant la cour d'assises spéciale de Paris. Toutes ces personnes se trouvaient dans un immeuble voisin de celui de Charlie Hebdo, où les frères Kouachi se sont introduits par erreur, le 7 janvier 2015, jour tragique où leur vie a basculé.
L'une d'elles, Marie, se souvient parfaitement de ces hommes cagoulés qui ont débarqué dans l'open-space. Chérif Kouachi s'énerve et lui demande trois fois si l'endroit où il se trouve sont les locaux de Charlie Hebdo. Cette directrice artistique ne pense alors qu'à une chose, tout faire pour que les terroristes ne trouvent pas la porte juste derrière elle, qui mène directement au journal.
"Je n'avais aucun doute sur ce qu'ils allaient faire ensuite" affirme celle qui a appelé la police dans l'espoir de pouvoir sauver les journalistes de l'hebdomadaire satirique. Au moment de la tuerie, le temps paraît infini pour elle, cachée sous un bureau. Neuf mois après les faits, Marie ne pouvait plus sortir de chez elle et dormait assise, toute habillée, en souffrant de stress post-traumatique. Depuis, cette directrice artistique a été licenciée, comme quasiment tous les témoins qui sont venus à la barre dans la matinée.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte