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Policier incarcéré à Marseille : que signifie le code "562", arboré en soutien par les forces de l'ordre ?

Sur les réseaux sociaux, de nombreux policiers se photographient avec le nombre "562", en soutien à leur collègue incarcéré à Marseille pour des soupçons de violences sur un jeune homme, lors des émeutes.

Illustration policier
Crédit : AFP
Policier incarcéré à Marseille : que signifie le code "562", arboré en soutien par les forces de l'ordre ?
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Guillaume Chieze - édité par Joanna Wadel
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Après l'incarcération de l'un d'entre eux mardi dernier, les arrêts maladies se multiplient chez les policiers marseillais. Ce qui a un impact sur le fonctionnement des commissariats, notamment sur les dépôts de plainte. Au-delà du mouvement phocéen, des signes de soutien apparaissent dans la profession. Des photos circulent sur les réseaux sociaux : on y voit des policiers, souvent de dos, arborant le numéro "562". Un message bien précis.

Il s'agit tout simplement d'un code dans les registres policiers, qui correspond à une "position d'attente". Concrètement, le fonctionnaire n'est pas en patrouille, ni en train de réaliser une mission particulière, il est en pause au sein du commissariat. Le sous-entendu de ce code "562" est d'appeler les agents de police à ne réaliser que les missions essentielles.

Pas d'interpellation d'initiative, pas de contravention, pas de prise de plainte, sauf urgence, c'est-à-dire s'il y a une atteinte aux personnes. Certains fonctionnaires ont également opté pour une autre solution, plus radicale : l'arrêt maladie.

La suite du mouvement en discussion ce mardi

Toutefois, pour l'heure, il est difficile de confirmer que le mouvement prend bien de l'ampleur. Le ministère de l'Intérieur n'a communiqué aucun chiffre. On sait par ailleurs que le commissariat des Bouches-du-Rhône tourne au ralenti, idem dans le Var, le Vaucluse et les Alpes-Maritimes.

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Face à cette situation, le directeur général de police nationale, Frédéric Veaux, a donc fait une déclaration choc ce lundi : "La place d'un policier avant un procès n'est pas en prison", a-t-il estimé, marquant un soutien très fort à ses troupes.

Certains syndicats de police, qui n'ont pas appelé au "562", vont se réunir dans la journée, ce mardi 25 juillet, pour décider de la suite du mouvement. 

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