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Les infos de 5h - Propos du patron de la police : "Les policiers ne peuvent pas être au-dessus des lois", répond l'Union des magistrats
Les propos du patron de la police font polémique. La vice-présidente de l'Union syndicale des magistrats lui a répondu.
Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale (DGPN), en mars 2023
Crédit : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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La polémique sur les propos du patron de la police se poursuit. "Avant un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison", a déclaré Frédéric Veaux dans une interview au Parisien, déclenchant les réactions outrées de la gauche. Cécile Mamelin, vice-présidente de l'Union syndicale des magistrats (USM), a répondu au directeur général de la police nationale (DGPN), mardi sur RTL.
"Ce qui est très compliqué, c'est qu'on touche à des principes fondamentaux que les policiers se doivent de respecter. Ce sont des gens avec qui nous travaillons au quotidien, nous connaissons les conditions difficiles de leurs interventions, nous l'avons tous vus lors des émeutes", a estimé la magistrate. "Mais ils ne peuvent pas être au-dessus des lois", a aussitôt ajouté Cécile Mamelin.
Cette polémique intervient après qu'un policier de la BAC de Marseille a été incarcéré dans le cadre d'une enquête sur des violences policières, commises en marge des émeutes début juillet. Ce policier est soupçonné d'avoir roué de coups un homme de 21 ans dans la nuit du 1er au 2 juillet. Plusieurs centaines de policiers de Marseille ont protesté contre l'incarcération de leur collègue, notamment en se mettant en arrêt maladie.
Le silence de Gérald Darmanin
Emmanuel Macron, interrogé mardi à ce sujet dans une interview télévisée, a refusé de répondre aux propos du patron de la police. Le président de la République a cependant dit comprendre "l'émotion" des policiers, avant de lâcher : "nul en République n'est au-dessus de la loi". Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin n'a lui toujours pas répondu.
Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a, pour sa part, estimé que "la justice doit poursuivre son travail dans la sérénité et en toute indépendance". "C'est une condition indispensable au respect de l'Etat de droit, qui est le fondement de notre démocratie", a-t-il tweeté.
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Violences policières - Une deuxième enquête a été ouverte pour des faits de violences policières lors des émeutes par le parquet de Marseille. Un homme de 22 ans a déposé plainte, la semaine dernière, contre plusieurs fonctionnaires de police de la cité phocéenne.
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