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PNL : le rappeur Ademo relaxé des poursuites pour "outrage" et "rébellion"

Lors du procès, deux mois de prison ferme sous bracelet électronique, cinq mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende avaient été requis contre le rappeur.

Le groupe PNL dans leur clip "Au DD" sorti le 22 mars 2019
Crédit : Capture d'écran YouTube
Marie Gingault & AFP
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Le rappeur Ademo, du groupe PNL qu'il constitue avec son frère, était poursuivi pour "outrage" et "rébellion", après son arrestation mouvementée par la police en septembre dernier. D'après une source proche du dossier, le chanteur a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris.

Ademo, de son vrai nom Tarik Andrieu, avait été interpellé tandis qu'il se préparait un joint de cannabis en marchant dans la rue à Paris, avec sa femme et leur fils en poussette. Les images de son arrestation avaient largement circulé sur les réseaux sociaux. On voyait le rappeur se montrer virulent envers les agents des forces de l'ordre, puis se faire plaquer au sol pendant que des passants injuriaient les policiers. 

Lors de l'audience le 14 avril, le parquet de Paris avait requis deux mois de prison ferme, à effectuer sous bracelet électronique, cinq mois de prison avec sursis, et 1.000 euros d'amende contre le rappeur de 34 ans, qui ne s'était pas présenté. Finalement, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé Ademo au nom d'exceptions de nullité avancées par la défense qui estimait que l'anonymat des policiers n'était pas justifié dans cette procédure. 

Le rappeur a expliqué avoir été "surpris" par les policiers

À la barre, trois des quatre fonctionnaires qui l'avaient interpellé en septembre avaient assuré qu'ils n'avaient pas reconnu le rappeur, qui s'était montré "agressif" et les avait insultés à de nombreuses reprises. Un des agents avait également fait part des "menaces" qu'il aurait reçues sur les réseaux sociaux de la part de nombreux fans du groupe qui appelaient à "retrouver" les policiers.

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De son côté, Tarik Andrieu avait déclaré avoir été "surpris" quand le policier lui avait tapé sur l'épaule. Le rappeur a également soutenu qu'il ne voulait pas attirer l'attention, mais que les agents des forces de l'ordre s'étaient montrés violents.

Le groupe PNL n'a "pas une parole, pas un clip" anti-police, avait de son côté plaidé l'avocat du rappeur, Maître Vincent Brengarth. "En fait, vous avez des versions qui sont les mêmes mais avec les rôles inversés", avait résumé la juge en charge du dossier. 

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