Lundi 1er mars, Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison dont un ferme. L'ancien président a été reconnu coupable de corruption dans l'affaire des écoutes, mais a fait appel de cette décision. Quarante-huit heures plus tard, il n'a toujours pas digéré le verdict et lance sa première contre-offensive. Dans un entretien accordé au Figaro, paru mercredi, Nicolas Sarkozy fustige une justice injuste et des juges partiaux.
"J'ai été condamné pour ce que je n'ai pas fait, affirme-t-il. J'ai ressenti l'injustice profonde, choquante". Fidèle à sa ligne de défense habituelle, l'ancien président attaque nommément certains de ses juges, ainsi que le travail de l'instruction. Selon lui, le dossier ne contient pas de preuves et est truffé d'incohérences. Nicolas Sarkozy prévient, il est prêt au combat, quitte à utiliser tous les recours jusqu'à la plus haute juridiction européenne, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).
Quant à son retour en politique pour 2022, qui fait fantasmer une partie de la droite, l'ancien président ferme une nouvelle fois la porte : "j'avais dit que je ne serai pas candidat à la présidentielle, je le maintiens. Mais en temps voulu je dirai qui je soutiens et pourquoi je le fais". Comme un petit avertissement pour les prétendants à l'Élysée, à ceux qui seraient tentés de le soutenir un peu trop mollement dans les mois à venir.
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