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Une grille de Loto à Carcassonne, en janvier 2025 (image d'illustration).
Crédit : Justine Bonnery / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Ils roulaient en voiture de luxe grâce à l'argent qu'ils se faisaient sur le dos d'associations. Un couple de septuagénaires et leurs deux enfants seront jugés ce vendredi 19 décembre 2025 à Nîmes, soupçonnés d'être derrière une gigantesque escroquerie.
Pendant des années, ils ont organisé, via leur société Maya Loto, des loteries en ligne au bénéfice d'associations. C'est du moins ce qu'ils faisaient croire. En réalité, ils ont gardé l'immense majorité des gains pour eux, soit plus de 11 millions d'euros au total, ne laissant que des miettes à ceux qui avaient besoin de cet argent.
Organisés plusieurs fois par jour, les lotos étaient promus via des publicités sur les réseaux sociaux et ouverts à des milliers de joueurs en ligne. Loin du cadre légal des lotos associatifs, censés se dérouler occasionnellement dans un cercle restreint, les cartons étaient vendus jusqu'à 100 euros, 5 fois le prix maximum autorisé.
De quoi assurer un business juteux et un certain train de vie. Une dizaine de voitures de luxe ont été saisies chez les fondateurs de Maya Loto. Les septuagénaires, qui se présentent comme les "Pères Noël des lotos", jurent n'avoir escroqué personne.
Derrière cette escroquerie présumée, des personnes ont été lésées. C'est le cas de Morgane, 6 ans, victime d'un AVC quand elle n'avait que 6 mois. Sa mère, Laurie, s'est tourné vers Maya Loto, sur les conseils d'un ami.
"C'était facile pour moi à gérer puisque c'était eux qui s'occupaient de tout. Quand on a des quotidiens de parents aidants, on a très peu de temps en dehors des soins. Ça me paraissait la solution idéale, mais ils m'ont bien berné", regrette la mère de famille au micro de RTL.
Après 6 lotos en ligne qui auraient dû lui rapporter 100.000 euros, l'association créée par Laurie n'en touche qu'un dixième, soit 10.000 euros. Une énorme différence aux lourdes conséquences. En effet, pour avoir accès à des stages de rééducation intensive, la famille est obligée de partir en Espagne ou en Pologne afin de permettre à leur fille de récupérer des séquelles de son AVC. Mais cela a un coût. "Et là, clairement, je ne peux plus", souffle Laurie.
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