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Mort d'Émile : ce qui a poussé les enquêteurs à placer quatre personnes en garde à vue, dont les grands-parents

L'affaire du petit Émile Soleil connaît un nouveau rebondissement après que quatre personnes, dont les grands-parents du garçon de deux ans et demi, ont été mises en garde à vue ce mardi 25 mars. Écoutes téléphoniques, nouvelles vérifications, doutes d'experts topographiques... Plusieurs éléments ont amené les enquêteurs à procéder à ces gardes à vue.

Le hameau du Haut-Vernet vit au rythme de l'enquête sur la mort du petit Émile

Crédit : Hugo Amelin/RTL

MORT D'ÉMILE - Jean-Alphonse Richard et François Daoust sont les invités d'Amandine Bégot

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MORT D'ÉMILE - Jean-Alphonse Richard et François Daoust sont les invités d'Amandine Bégot

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MORT D'ÉMILE - Ce que l'on sait des perquisitions au domicile des grands-parents

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MORT D'ÉMILE - Ce que l'on sait des quatre gardes à vue, dont celles de ses grands-parents

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Amandine Bégot & Justine Audollent

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"Un tournant capital dans l'affaire". Dans un communiqué, le procureur de la République d'Aix-en-Provence a annoncé ce mardi 25 mars que les grands-parents du petit Émile et deux de leurs "enfants majeurs" ont été placés en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre". L'enfant avait disparu en juillet 2023 alors qu'il était chez ses grands-parents. Son crâne avait été retrouvé en mars 2024, à 1,7 km du Haut-Vernet.

"On est rentré au cœur de la famille, il y avait des soupçons, on le sait, depuis longtemps sur cette famille, qui ont alimenté beaucoup de rumeurs", indique Jean-Alphonse Richard. L'hypothèse de l'intervention d'un tiers dans la mort du petit garçon de deux ans et demi est évoquée depuis de longs mois par les enquêteurs et les magistrats. Le grand-père d'Émile est la dernière personne à l'avoir vu vivant. Il assure l'avoir perdu de vue alors qu'il rangeait du bois.

Des écoutes téléphoniques "troublantes"

Pourquoi ces gardes à vue interviennent aujourd'hui ? "Elles devaient avoir lieu juste avant la découverte du crâne", explique Jean-Alphonse Richard, présentateur de L'Heure du crime. Elles ont été ainsi reportées. Pendant ce temps, l'enquête a continué et de nouveaux éléments sont parvenus jusqu'aux enquêteurs. Ces derniers ont notamment procédé à de nombreuses écoutes téléphoniques.

"Sur ces écoutes téléphoniques, la famille discute. Et parfois, la famille ne s'entend pas. La famille se dispute. C'est sans doute ce qui est arrivé dans ce dossier. Ce qu'on nous dit aujourd'hui, c'est qu'effectivement, il y a des conversations qui sont troublantes", explique Jean-Alphonse Richard. 

Les doutes des experts topographiques

Par ailleurs, une jardinière située devant le cimetière et la petite église du village du Haut-Vernet a été saisie il y a quelques jours. Des traces ont été découvertes dessus. "Il faut faire juste attention avec la jardinière parce que c'est très spectaculaire. Évidemment, on vient de la saisir, tout le monde est au courant. Mais il ne faut pas que la jardinière, ce soit l'affaire qui cache l'affaire", prévient le présentateur de L'Heure du crime

D'autres vérifications sont en cours dans le dossier. Il s'agit de celles d'experts en topographie. Ces derniers expliquent que c'est sans doute très compliqué pour le petit Émile d'avoir marché aussi loin et aussi longtemps pendant la journée, sachant que les recherches avaient été lancées tout de suite après sa disparition et que personne ne voit quoi que ce soit. 

"Ces experts, ils ont des doutes. Alors les doutes plus les doutes, les écoutes plus les experts topographiques plus la jardinière, ça fait beaucoup. Il faut absolument crever l'abcès avec cette garde à vue", indique Jean-Alphonse Richard.

Mettre la pression aux grands-parents

Pour François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, ces gardes à vue sont une "manière de mettre la pression sur les grands-parents pour dire voilà ce que vous risquez". 

Elles permettront également de confronter les versions des quatre personnes. "On va poser des questions, les mêmes questions aux uns et aux autres, et on va voir ce qui colle et ce qui ne colle pas. Et là où ça ne colle pas, il y a des explications qui vont devoir être demandées", précise-t-il sur RTL. Les gardes à vue doivent durer 48 heures. 

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