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Les infos de 6h - Nîmes : comment mettre fin à la spirale de violence dans laquelle est prise la ville ?
La mort d'un enfant de 10 ans, la semaine dernière dans un quartier sensible de la ville, a provoqué un vif émoi. Des renforts policiers ont été annoncés par Gérald Darmanin. Une méthode loin d'être une solution miracle.
La mort d’un petit garçon de 10 ans, tué lundi dernier par des tireurs impliqués dans la guerre pour le trafic de drogues, n'a rien changé à Nîmes. La cité du Gard a été touchée ce week-end par une nouvelle fusillade, la quatrième en une semaine. Un homme de 27 ans a été touché, tandis qu'un adolescent de 15 ans a été grièvement blessé à l'arme blanche samedi soir. Face à ces violences, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé vendredi le déploiement d'une compagnie de CRS jusqu'à la fin de l'année dans le Gard.
Sauf que ces renforts étaient déjà déployés sur place. L'intégralité de la compagnie d'élite de la CRS 8, appuyée par les forces spéciales du Raid, étaient encore à Nîmes ce week-end. Mais cette méthode est loin d'être une solution miracle. Plusieurs policiers de la région l'expliquent : les trafiquants contrôlent depuis des années les quartiers de Nîmes, cette ville moyenne stratégique proche de l'Espagne et de la métropole marseillaise. Toujours selon ces policiers, on ne peut pas combattre une crise structurelle par des solutions d'urgence.
Il y a deux ans, la crise était surtout localisée dans le quartier du Chemin-Bas d'Avignon, où les balles perdues se retrouvaient souvent dans la cour d'une école, puis dans le quartier Pissevin, où le garçon de 10 ans a été tué. Dimanche, des violences ont eu lieu dans celui du Mas de Mingue, à l'autre bout de la ville. Les fusillades se déplacent donc en même temps que les renforts policiers. Les agents proposent leurs solutions : plus d'enquêteurs de police judiciaire sur place et une réponse pénale plus ferme contre les auteurs. Tout en appelant à réel un plan d'urbanisme afin de désenclaver ces quartiers.
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Athlétisme. À moins d'un an des Jeux olympiques de Paris, l'équipe de France d'athlétisme a évité le zéro pointé in extremis aux Mondiaux, grâce au relais 4x400 m masculin. Ludvy Vaillant, Gilles Biron, David Sombé et Téo Andant ont arraché sur le fil la médaille d'argent, dimanche soir à Budapest. Un bilan qui reste tout de même très inquiétant avant les Jeux.
Basket. C'est un fiasco immense pour les basketteurs français : Rudy Gobert, Evan Fournier et leurs coéquipiers ont été éliminés dès le premier tour du Mondial après une deuxième défaite en deux matches, dimanche contre la "petite" Lettonie (88-86). Les vice-champions olympiques en titre faisaient partie des favoris de la compétition, à un an des JO.
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