Le petit village de Châteauvillain (Isère), 800 habitants, est sous le choc après l'incendie et la découverte de deux corps calcinés dans les décombres lundi 27 novembre dernier. Leur mort a été "violente", révèle l'autopsie "avec la présence d'impacts de balles dans le crâne et dans le thorax, pour l'un."
L'un des fils de la famille, né en 2008, est toujours activement recherché. L'adolescent, déscolarisé, souffre d'une forme grave de la maladie de Lyme, et se retrouve désormais au cœur de l'enquête sur ce double meurtre. Le véhicule du couple a été retrouvé accidenté à plusieurs dizaines de kilomètres. Un appel à témoins a été lancé par la gendarmes du département.
L'aîné (17 ans), de son côté, était reparti la veille du drame à Lyon, où il fait ses études.
Depuis quelques jours, Châteauvillain vit au rythme de l'enquête. Chaque révélation est une douleur pour les habitants comme Josette. "Tout le monde se connaît. Je suis là depuis cinq générations, ça m'a choqué", confie-t-elle au micro de RTL. Et de poursuivre : "Un jeune de 15 ans, je ne comprends vraiment pas ce qui a pu se passer dans sa tête. C'était des gens très bien."
Cet autre habitant vit à quelques centaines de mètres de la famille. L'homme a du mal à trouver ses mots pour dire ce qu'il ressent. "Faire brûler la maison, c'est difficile à avaler (...) On ne peut pas savoir ce qu'il s'est passé".
Vendredi 1er décembre, le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, a affirmé qu'une information judiciaire a été ouverte par son parquet "pour assassinats et destruction par incendie." Une ligne téléphonique a par ailleurs été ouverte pour signaler tout élément susceptible d'aider les forces de l'ordre à retrouver le jeune homme. Contacter le 08.00.20.01.42.
Société - Le rassemblement, organisé par un groupuscule d'extrême-droite en hommage à Thomas, tué lors d'une rixe à Crépol, a réuni environ 200 personnes, place du Panthéon, vendredi 1er décembre.
International - Un document provenant du Hamas examiné par le "New York Times" décrivait avec détails une attaque ressemblant à celle du 7 octobre. Les responsables militaires israéliens auraient ignoré les avertissements.
Faits divers - Un professeur portant le même nom que Samuel Paty, assassiné il y a trois ans, a été menacé de mort par un élève jeudi 30 novembre dans un lycée professionnel de Charente.
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