- 28m29s
- Accueil
- Actu
- Justice et faits divers
- Les infos de 6 h - Sortie de Macron au théâtre : la garde à vue de Taha Bouhafs a été levée
1 min de lecture
Les infos de 6 h - Sortie de Macron au théâtre : la garde à vue de Taha Bouhafs a été levée
Le militant et journaliste a été libéré après 24 heures de garde à vue, sans mise en examen. Son avocat dénonce une "affaire d'État".
Taha Bouhafs, invité de Mediapart
Crédit : Capture d'écran Youtube
Il avait alerté de la présence d'Emmanuel Macron, au théâtre des Bouffes du Nord, vendredi 17 janvier, quelques minutes avant que quelques dizaines de manifestants tentent de pénétrer dans la salle de spectacle.
Taha Bouhafs, journaliste engagé, a été interpellé dans la foulée. Il aura passé quelques 24 heures en cellule, puisque sa garde à vue a été levée sans mise en examen, samedi 18 janvier, peu avant 23 heures. Le jeune homme de 22 ans a été présenté devant un juge qui a ouvert une information judiciaire pour "participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations". et "organisation d'une manifestation non-déclarée".
C'est ainsi que le militant est placé sous le statut de "témoin assisté", entre la mise en examen et la qualification de témoin simple. Son avocat a déclaré avoir déposé plainte pour violation des droits individuels, et dénoncé une "affaire d'État".
"C'est un dépassement inédit des atteintes à la liberté d'informer et aux droits des journalistes, à la demande de l'Élysée", a déclaré Me Arié Alimi.
À écouter également
Harry et Meghan - Ils ne sont plus duc et duchesse de Sussex et renoncent à recevoir des fonds publics. Le prince Harry et son épouse Meghan Markle ont renoncé à leurs titres royaux après avoir annoncé prendre leur indépendance financière, il y a une dizaine de jours.
Gilets Jaunes - Plusieurs rassemblements ont eu lieux en France, samedi 18 janvier. À Paris quelques milliers de personnes ont manifestées dans un rendez-vous émaillé de débordements. 59 personnes ont été interpellées.
Bac 2019 - Des retenus sur salaires ont été infligées à près de 4.000 enseignants qui avaient fait une grève de la surveillance et de la correction du baccalauréat, à l'été 2019. Des blâmes et des avertissements ont aussi été prononcés.
