1 min de lecture

Interdiction des réseaux sociaux aux ados : comment Emmanuel Macron et Gabriel Attal se disputent la paternité de la mesure

Les textes se multiplient autour du contrôle des réseaux sociaux pour les enfants, avec en toile de fond une guerre fratricide entre le président de la République et son ancien Premier ministre.

Une proposition de loi déposée le 18 novembre vise à interdire totalement les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et à instaurer un couvre-feu numérique pour les mineurs.

Crédit : Michael M. Santiago / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Le journal RTL de 19h du 18 décembre 2025

00:12:45

Julien Fautrat

Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Les textes se multiplient autour du contrôle des réseaux sociaux pour les enfants, avec en toile de fond la guerre fratricide entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal. Le président de la République et son ex-Premier ministre se disputent la paternité de cette mesure populaire qui promet de faire consensus sur les bancs de l'Assemblée, comme le souligne le site Politico dans un article publié le 17 décembre.

Le Sénat a adopté ce jeudi 18 décembre un texte de lutte contre l'exposition des enfants aux écrans et aux réseaux sociaux, devançant ainsi plusieurs initiatives sur le sujet. En janvier, une proposition de loi similaire va être portée à l'Assemblée, portée par le groupe de Gabriel Attal, patron de Renaissance. Il veut porter le sujet, avec une proposition de loi qui ressemble comme deux goutes d'eau à celle du Sénat.

Emmanuel Macron veut, lui aussi, sa loi écran, avec lui aussi, un projet pour janvier pour "imposer à tous les réseaux sociaux la vérification de l'âge" des utilisateurs, sur le modèle des sites pornographiques. Selon les indiscrétions de RTL, le président de la République veut une loi plus large. Il réfléchit à des mesures sur la transparence des algorithmes, l'anonymat ou la responsabilité des plateformes.

En clair, tout le monde est d'accord sur l'interdiction avant un certain âge de l'accès aux écrans, mais la question demeure sur la paternité de la mesure.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info