"Brigitte", c'est son nom dans la procédure, n'est pas épargnée par les juges, qui l'interrompent fréquemment. Mais elle raconte les coups portés à sa tête pendant que Tariq Radaman la viole. Il l'accuse d'être une espionne. "J'ai résisté au début, puis j'ai tenté de faire la morte. J'ai eu peur de mourir", déclare-t-elle.
Pourquoi, alors, le recontacter après cette nuit de "baston", comme elle l'a décrite ? "Je me suis accrochée à l'idée d'un pétage de plomb, assure-t-elle. Je pensais que ça pouvait être pardonné."
D'autres contradictions apparaissent dans son récit. "Et c'est tout à fait normal", déclare son avocat, maitre Robert Assaël. "Son interrogatoire est une épreuve incontestable parce qu'on lui pose des questions sur des détails, déplore-t-il. Ces petites divergences signent sa complète crédibilité."
"Qu'attendez-vous du procès ?", demande le président. Elle réprime un sanglot : "être reconnue comme victime de Tariq Ramadan. Le prévenu, lui, nie toute relation sexuelle avec la plaignante, présentée comme une affabulatrice.
Le parquet requiert trois ans de prison contre l'islamologue, dont 18 mois avec sursis.
Brigitte Macron - Trois suspects sont jugés en comparution immédiate, ce mercredi 17 mai, à Amiens, après l'agression du petit niveau de Brigitte Macron. Un adolescent sera présenté à un juge pour mineur.
Nicolas Sarkozy - Nicolas Sarkozy va être fixé sur son sort dans l'affaire dite des "écoutes, à l'occasion de son procès en appel. Il avait été condamné en première instance à trois ans de prison, dont un ferme, pour trafic d'influence et corruption.
Gouvernement - Le défilé des syndicats se poursuit à Matignon. Après Frédéric Souillot, de Force ouvrière, puis Laurent Berger, de la CFDT, Élisabeth Borne doit recevoir la CGE-CGT, la CFTC, puis la CGT, ce mercredi 17 mai.&n