2 min de lecture
INVITÉ RTL - "Je ne suis pas responsable de ce que Macron fait", dit le neveu de Brigitte Macron, dont le fils a été agressé
Lundi soir, à Amiens, après une interview d'Emmanuel Macron, Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, patron de la chocolaterie du même nom, a été pris à partie par un groupe qui participait à une "casserolade" contre la loi sur les retraites. Son père, Jean-Alexandre, neveu de Brigitte Macron est l'invité de RTL Soir.
Emmanuel et Brigitte Macron.
Crédit : BEN STANSALL / POOL / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
"Je suis en solidarité totale avec ma famille". Après l'agression lundi 15 mai de son petit-neveu à Amiens, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites, Brigitte Macron s'est indignée de "la lâcheté, la bêtise et la violence" des auteurs. Lundi soir, dans le centre-ville d'Amiens (Somme), peu après une interview d'Emmanuel Macron au 20 heures de TF1, Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, patron de la célèbre chocolaterie du même nom, a été reconnu et pris à partie par un groupe qui participait à une "casserolade" contre la loi sur les retraites.
"Je n'ai pas choisi, je ne suis pas responsable de ce que (Macron) fait, de ce qu'il dit, mais je dois en subir les conséquences", estime son père Jean-Alexandre sur RTL, qui rappelle que "cette entreprise appartient à mon fils à 100% et à personne d'autres". Les établissements de cette marque, fondée par l'arrière-grand-père de Brigitte Macron, sont régulièrement visés depuis l'arrivée au pouvoir du chef de l'État.
"Crottes de chiens", "crachats sur la vitrine", "dégradations", les magasins Trogneux sont pris pour cible en raison de leurs liens familiaux. "Un petit fumigène à l'intérieur du magasin, puis des tags sur les vitrines", énumère encore le neveu du couple présidentiel. "C'est crescendo depuis six ans (...). Il y a moins d'un mois, on a explosé toutes nos vitrines de la rue à Lille. Et là, on a un point d'orgue absolument insoutenable".
Les agresseurs ont frappé Jean-Baptiste Trogneux à la tête, aux bras et aux jambes, injuriant "le président, son épouse et notre famille", avant de prendre la fuite quand trois voisins sont intervenus. Huit personnes ont été interpellées, toujours en garde à vue mardi, selon une source policière. Quant à Jean-Baptiste Trogneux, il était mardi matin "en observation dans l'attente d'un scanner".
