Rédoine Faïd, le "roi de la belle", est jugé devant les assises de Paris pour son évasion spectaculaire de la prison de Réau (Seine-et-Marne) en hélicoptère en juillet 2018. II comparaît jusqu'au 20 octobre prochain notamment pour "récidive d'évasion en bande organisée" et "détournement d'aéronef, avec 11 autres personnes soupçonnées de l'avoir aidé à préparer ou réaliser cette évasion ou de l'avoir assisté lors des trois mois de cavale qui ont suivi.
Sous très haute sécurité, la première journée d'audience, mardi 5 septembre, s'est achevée dans une certaine tension. À 21h15, la présidente termine la longue lecture de l'acte d'accusation. Elle décide d'interroger chacun des douze accusés sur chaque fait reproché. Rédoine Faïd reconnaît l'évasion. Sur le détournement avec violence de l'hélicoptère, l'homme hésite.
Les avocats s'agacent, la présidente se tend. "Oui, je vais faire comme je veux." Elle suspend l'audience 15 minutes et reprend ses questions devant une salle quasi vide, des jurés hagards, des avocats excédés. Le bras de fer est lancé. Rédoine Faïd et son grand frère et "chef" supposé de l'organisation, Rachid, 65 ans, esquivent. "Je répondrai plus tard." "Je répondrai ultérieurement." "Je suis fatigué, je ne suis pas en état de répondre."
Soupçonné d'avoir aidé les Faïd, un accusé corse lâche en rigolant : "Allez, moi j'ai acheté l'hélicoptère, et puis c'est même moi qui l'ai piloté." À 22h10 l'audience est suspendue. Un avocat se lève. "Nos clients ont encore deux heures de fouille avant de regagner leurs cellules. On va les réveiller à 5h du matin et cela va durer sept semaines."
Société - Dans son documentaire Un silence si bruyant diffusé sur M6 le 24 septembre prochain, Emmanuelle Béart sort du silence. L'actrice évoque les actes d'inceste subis de ses 11 à 15 ans. Elle ne souhaite pas révéler l'identité de son agresseur, mais il ne s'agit pas de son papa, Guy, décédé en septembre 2015.
Société - La décision du Conseil d'État sera rendue "sous quarante-huit heures". La plus haute juridiction avait été saisie par l'association Action droits des musulmans (ADM) pour qui l'interdiction de l'abaya à l'école constitue une "attente aux droits de l'enfant."
Politique - Emmanuel Macron a déclaré vouloir donner davantage de place au sport dans le cadre scolaire. Il avait déjà introduit la demi-heure de sport quotidienne obligatoire à l'école ainsi qu'un dispositif permettant aux élèves d'effectuer deux heures de sport supplémentaires chaque semaine.
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