Alors que le troisième jour du procès de l'attentat de Nice va s'ouvrir, ce mardi, en l'absence de l'auteur de l'attaque qui avait fait 86 morts et plus de 300 blessés, ce sont les sept accusés qui ont parlé pour prendre leurs distances avec le terroriste.
Les accusés savent que leurs premiers mots seront scrutés. Ils n'ont que quelques minutes pour parler, puis ils n'auront plus du tout la parole jusqu'au mois de novembre, au moment des interrogatoires sur les faits. Et pourtant, tous sont maladroits dans leurs explications.
Pas de combattants aguerris de l'État islamique dans le box, pas de complices, juste des accusés périphériques qui jurent qu'ils n'ont rien à voir avec ce carnage. "Ce n'est pas un homme qui a fait ça, c'est une ordure", "Je ne sais pas ce qu'il avait dans la tête", "Je n'ai rien vu venir", répètent Mohamed Ghraieb et Chokri Chafroud, qui étaient amis avec le terroriste.
Ceux qui sont accusés d'avoir joué les intermédiaires pour fournir des armes assurent qu'ils partagent le chagrin des victimes : "Je n'ai jamais voulu être allié à cette horreur", soupire un jeune Albanais en pleurs. Lui qui ne connaissait pas le terroriste, et qui risque 10 ans de prison.
Météo - Le Gard a été placé en vigilance rouge pluie-inondation, après les orages qui ont touché le département mardi. La Croix-Rouge a ouvert un centre d'hébergement pour les automobilistes pris au piège.
Ligue des Champions - Le PSG réussi son entrée dans la compétition en battant le Juventus Turin, deux buts à un, grâce à un doublé de Kylian Mbappé.
Corruption - Le président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte, est jugé à partir d'aujourd'hui avec d'autres dirigeants de ce sport, pour des soupçons de corruption et trafic d'influence.
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