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INVITÉE RTL - Attentat de Nice : "Si elle me voit, il faut qu'elle soit fière", témoigne la mère d'une victime

Anne Murris a perdu sa fille le 14 juillet 2016, lors de l'attentat sur la Promenade des Anglais. Alors que le procès s'est ouvert lundi 5 septembre, elle veut perpétuer le souvenir de son enfant.

Anne Murris, maman de Camille, et la présidente de l'association de victimes "Mémorial des Anges".
Anne Murris, maman de Camille, et la présidente de l'association de victimes "Mémorial des Anges".
Crédit : Thomas SAMSON / AFP
Attentat de Nice : "Si elle me voit, il faut qu'elle soit fière", témoigne la mère d'une victime
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Attentat de Nice : "Si elle me voit, il faut qu'elle soit fière", témoigne la mère d'une victime
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micro generique
Benoît Leroy

Une "grande souffrance" à l'ouverture du procès, mais une volonté de faire vivre la mémoire de sa fille. Lundi 5 septembre, la cour d'assises spéciale de Paris a ouvert le procès de l'attentat du 14 juillet 2016 qui avait plus de 80 victimes sur la Promenade des Anglais. Au micro de RTL, Anne Muris - maman de Camille, décédée ce soir-là - explique vouloir rester la garante de ce que sa fille voulait "porter dans ce monde".

"Je ne sais pas s'il y a un au-delà, je ne sais pas si elle me voit. Mais, si c'est le cas, il faut qu'elle soit fière de sa maman", confie-t-elle. Anne Murris assure que le souvenir de sa fille, six ans après l'attaque, reste à tout moment "dans son esprit". "Je veux être sa continuité, la dépositaire de sa mémoire et de ses volontés", poursuit-elle. 

Au premier jour du procès, la maman de Camille explique avoir eu "une grande souffrance". "Pour pouvoir survivre et aller de l'avant, il y a des parades que l'on met en place. L'une des miennes, c'est de penser qu'elle est ailleurs. Soit à Paris, où elle habitait, soit en Argentine, où elle faisait des missions humanitaires." Avec l'ouverture des débats, "c'est la réalité qui revient". "Aujourd'hui, mes pensées et mon cœur sont entièrement tournés vers mon enfant", raconte, émue, celle qui est présidente de l'association Mémorial des Anges. 

La maman de Camille veut "comprendre"

Plus de six ans après le drame, le traumatisme est encore vif, et ce, pour toute la famille. "C'est une situation douloureuse pour tout le monde. Nous portons la souffrance des autres membres de la famille : je porte celle de mon mari, il porte la mienne", explique-t-elle. Et de poursuivre, en avouant qu'elle et ses proches "s'accroche(nt) à des moments de bonheur". "On les vit intensément, en profitant du présent et en essayant de le rendre le plus beau possible."

Concernant le procès, qui doit durer environ quatre mois, les attentes sont fortes du côté d'Anne Murris. "J'ai besoin de comprendre beaucoup de choses. Ma première interrogation, c'est : 'comment on est arrivé là ?'." Contre les accusés, la maman assure n'avoir "ni haine, ni empathie"

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