Les infos de 5h - Incendie à Marseille : quelle piste est privilégiée par les enquêteurs ?

Après le décès d'un enfant de 4 ans dans un incendie à Marseille, les enquêteurs tentent de déterminer l'origine du feu. La thèse de l'accident semble privilégié à ce stade de l'enquête.

L'incendie s'est déclaré dans un immeuble de sept étages des quartiers nord de Marseille.

Crédit : Hugo Amelin/RTL

Le journal RTL de 5h du 31 janvier 2024

00:10:04

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Onze personnes sont toujours hospitalisées, mercredi 31 janvier, à Marseille, après un incendie ayant ravagé un immeuble dans les quartiers nord de la ville. Dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 janvier, un incendie s'est déclaré dans un appartement de la cité Kalliste. Un petit garçon de 4 ans est décédé.

Si la piste accidentelle semble être privilégiée par les enquêteurs, les résidents soulèvent de nombreuses questions : notamment pourquoi les pompiers ont-ils eu autant de mal à ouvrir les trappes de désenfumage ? "On a déjà vécu un incendie il y a deux ans, qui était à peu près similaire, à part qu'aujourd'hui le bilan est terrible", témoigne Christopher, un résident de l'immeuble.

"Les trappes de désenfumage ne fonctionnent pas ! Ça ne laisse aucune chance aux autres habitants dans le bâtiment. Ça fait un effet de cheminée bouchée et c'est impossible de s'échapper par les escaliers de secours", constate-t-il, encore sous le choc.

Un problème de squatteurs ?

Un enfumage toxique des parties communes qui a vraisemblablement provoqué la mort du petit garçon, sa famille habitant trois étages au-dessus du départ de feu. Plusieurs résidents ont également souligné des problèmes de squat dans l'immeuble, sans pour autant que celui-ci ne soit considéré comme abandonné.

"C'est une copropriété qui fait l'objet d'un plan de sauvegarde", explique Michaël Sibilleau, préfet délégué à l'égalité des chances. "Donc elle a un appui pour l'aider à recouvrer des charges et à réaliser les travaux d'urgence. Mais je n'ai pas d'informations concernant des squats dans ces appartements." Mercredi 31 janvier, onze personnes, dont cinq enfants, sont toujours hospitalisées, pour certains dans un état grave.

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