Une accélération après un an d'investigations : trois individus ont été placés en garde à vue ce mercredi 19 février dans l'affaire Bétharram (Pyrénées-Atlantiques).
Ces premières mises en cause ont concerné des hommes nés en 1931, en 1955 et en 1965, pour des faits potentils "de viols aggravés, agressions sexuelles aggravés et/ou violences aggravées" s'étalant "entre 1957 et 2004" dans les couloirs de cet établissement privé catholique, selon le procureur de la République de Pau, Rodolphe Jarry, dans un communiqué.
Les victimes, âgées de 8 à 13 ans à l'époque des faits, ont évoqué des masturbations et des fellations imposées ou subies plusieurs fois par semaine, des châtiments corporels, menaces ou humiliations. "Enfin, j'ai envie de dire (...) Que la justice fasse son travail, qu'elle prenne le temps de bien faire les choses", a réagi au micro de RTL Adrien, un ex-élève de l'établissement au début des années 2000, qui a déposé plainte pour viol et attouchements.
"C'est un processus fait d'expertises psychologiques, psychiatriques. C'est un travail qui prend souvent une, deux voire trois années avant d'être soumis à l'examen d'une juridiction", a souligné Me Thierry Sagardoytho, avocat du premier dépôt de plainte à la fin des années 1990. Et de poursuivre : "Pour les victimes, ce sera encore un morceau de chemin fort long avant que l'éventualité d'un procès ne se dessine."
Le collectif des victimes de Bétharram a recensé à ce jour 132 plaintes, soit une quinzaine de signalements supplémentaires en quelques jours. Le parquet de Pau en confirmera le nombre total à l'issue des gardes à vue qui peuvent durer jusqu'à 48 heures, a fait savoir le procureur.
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