Elle a pris la parole pour la dernière fois devant la Cour criminelle d'Avignon. Gisèle Pelicot, au cœur du procès des viols de Mazan, est devenue tout au long de ces 11 semaines d'audience et bien malgré elle une icône féministe. Ce 19 novembre, elle s'est avancée une nouvelle fois à la barre pour y dénoncer "le procès de la lâcheté".
Gisèle Pelicot savait, dit-elle, que cela allait être difficile en refusant le huis clos. Elle savait à quoi elle allait être exposée. Ce mardi, tous les accusés sont de retour dans une atmosphère difficile à décrire, une ambiance lourde. Le dernier accusé a été interrogé ce mardi, un électricien qui nie les faits, affirmant qu'il avait "le sexe à la place du cerveau" au moment des faits.
Gisèle Pelicot ne crie pas. Sa colère est froide, mais ses mots claquent quand elle parle effectivement de ce procès comme celui de la lâcheté. Assaillie de questions par la défense, Gisèle Pelicot ne cède pas, les avocats sont confrontés à son calme à toute épreuve.
Les questions de la défense s'enchaînent, le ton monte, toujours plus agressif. L'avocat de Gisèle Pelicot finit par se lever pour demander qu'on arrête de martyriser sa cliente. Comme toujours, le président de la cour ne fait rien, mais Gisèle Pelicot tient bon.
Outre ces dizaines de viols qu'il a organisés et dont a été victime Gisèle, Dominique Pelicot est par ailleurs mis en examen pour meurtres et tentatives de viols, des faits très anciens toujours en cours d'instruction.
Depuis plusieurs mois, Gisèle Pelicot est devenue tout un symbole. Elle ne l'a jamais cherché, elle ne l'a jamais voulu, mais elle assume ce statut d'icône avec toutes les responsabilités que ça implique. Elle prend le temps de saluer, de remercier chaque jour toutes ces femmes qui continuent de l'applaudir, de lui offrir des fleurs, des lettres, des cadeaux.
Et ce mardi, elle l'a répété avec force : "Il est temps que la société machiste et patriarcale change de regard et qu'elle arrête de banaliser le viol".
Ukraine - Au 1.000e jour du conflit en Ukraine, Emmanuel Macron promet que le soutien à Kiev "ne faiblira pas". Le chef de l'État dénonce un "dessein (russe) impérialiste et brutal", ce 19 novembre. Le Kremlin de son côté assure que son armée vaincra l'armée ukrainienne en difficulté dans plusieurs secteurs du front.
Tennis - On ne sait pas encore s'il sera aligné, mais Rafael Nadal pourrait disputer ce 19 novembre son dernier match professionnel. En Coupe Davis, l'Espagne affronte les Pays-Bas en quart de finale, dernière compétition pour la légende du tennis qui a annoncé qu'il prendra ensuite sa retraite.
Politique - Le congrès des maires de France s'ouvre à Paris, ce 19 novembre, sur fond de colère envers le gouvernement qui réclame aux collectivités un effort budgétaire de 5 milliards d'euros.
Un mal-être aussi. D'après l'association des maires de France, 8 maires sur 10 estiment que leur mandat a des conséquences sur leur santé physique et psychique.
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