Il a clamé haut et fort mardi qu'il n'était pas Émile Louis ni un frotteur dans le métro. Gérard Depardieu est à nouveau au tribunal ce mercredi 26 mars pour la suite de son procès pour agression sexuelle. Une deuxième plaignante est passée à la barre et, une fois de plus, l'acteur semble ne pas comprendre ce qui lui est reproché.
C'est un Depardieu en sourdine qui s'est assis sur son tabouret à la barre. "Je ne sais pas ce qu'est une agression sexuelle", affirme l'acteur. Face à l'avocate de la plaignante qui pense qu'il minimise, que pour lui une main aux fesses n'est pas une agression sexuelle, l'avocat de Gérard Depardieu explose. Il crie dans la salle d'audience : "Mais mon client parlait des grossièretés, il disait que ce n'était pas des agressions sexuelles". Des grossièretés que l'acteur reconnaît avoir proféré toute la journée, incessamment à longueur de tournage. "Des mots, mais pas d'actes", assure-t-il.
Il conteste les trois agressions décrites par la jeune assistante. Trois scènes, des mains aux fesses ou sur la poitrine, dont elle se souvient peu. Ni date précise, ni lieu exact. "Des flashs", dit-elle, "mon cerveau ne veut pas se souvenir". Depuis le tournage, il y a deux ans et demi, la jeune femme en large pull noir décrit son angoisse, son stress, sa honte. Traumatisme "aggravé par le comportement de l'avocat de Depardieu à l'audience", dit-elle. Ledit avocat rétorque du tac au tac : "Ça s'appelle la défense". Une défense qui décidément refuse de faire profil bas.
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