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INFO RTL - Gendarme du GIGN tué en Guyane : l'auteur présumé du tir s'est rendu
Info RTL Le 25 mars dernier, un gendarme du GIGN a été tué dans le cadre d'une opération contre l'orpaillage illégal. L'auteur présumé du tir a été placé en rétention judiciaire.
Deux semaines tout juste après la mort d'un gendarme du GIGN en Guyane, le 25 mars, lors d'une opération de lutte contre l'orpaillage illégal, l'auteur présumé du tir, qui était recherché, s’est rendu aux autorités, selon les informations de RTL.
L'individu, un ressortissant brésilien né en 2003, s'est caché pendant 10 jours dans la forêt. Il a été extrait en hélicoptère et ramené à Cayenne après avoir fait part de son intention de se rendre. Il a été placé en rétention judiciaire. Il doit désormais comparaître devant le juge des libertés et de la détention (JLD), qui devrait le placer sous mandat de dépôt.
Selon les précisions du procureur à l'Agence France-Presse, le suspect a été interpellé, après avoir fait part de son intention de se rendre. Les premiers éléments de l'enquête laissent apparaître que le suspect appartenait à un groupe de braqueurs de mines d'or clandestines et n'était pas lui-même un orpailleur.
Le gendarme tué était père de deux enfants
Le militaire, âgé de 35 ans, pacsé et père de deux enfants, était engagé sur le site clandestin de Dorlin, au coeur de la Guyane. En compagnie de deux autres gendarmes du GIGN, quatre militaires de l'armée et un infirmier, il s'était "fait déposer par hélicoptère en forêt afin de mener une opération d'infiltration pendant plus de deux jours pour atteindre une base logistique" d'orpailleurs, avait indiqué à l'AFP la gendarmerie.
Peu avant 6h00 du matin (heure locale), le groupe avait été pris à partie par une bande armée. Après des échanges de tirs nourris, le gendarme, sous-officier de gendarmerie de l'antenne GIGN de Cayenne depuis 2019, avait été touché par balle.
Une enquête avait été ouverte par le parquet de Cayenne pour meurtre en bande organisée.
