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Cambriolage au Louvre : un quatrième membre présumé du commando interpellé avec son frère et deux femmes de son entourage

Un homme originaire d'Aubervilliers, soupçonné d'être le quatrième membre du commando du casse du Louvre le 19 octobre, a été interpellé ce mardi 25 novembre.

Le monte-charge ayant servi pour le cambriolage du Louvre

Crédit : Dimitar DILKOFF / AFP

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Plus d'un mois après le cambriolage au Louvre, un quatrième homme a été interpellé ce mardi 25 novembre. Le suspect, originaire d'Aubervilliers, a été arrêté dans la matinée, a appris RTL auprès d'une source policière, confirmant une information du Parisien. Il est soupçonné d'avoir participé au casse du siècle du musée, le 19 octobre dernier, où les joyaux de la couronne ont notamment été dérobés.

L'homme se trouve actuellement en garde à vue. Il a été interpellé aux côtés de son frère et de deux femmes de son entourage. Selon un communiqué de la procureure de la République, Laure Beccuau, les deux hommes sont âgés de 38 et 39 ans, et les femmes âgées de 31 et 40 ans. Ils vont être entendus par les enquêteurs.

D'après les informations de RTL, les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) sont remontés à cet homme grâce à un important travail sur la téléphonie et les véhicules utilisés le jour du casse. Il représente le quatrième membre du commando présumé du vol spectaculaire au Louvre, les trois autres ayant déjà été écroués. Parmi les mis en examen, figure le profil peu professionnel de "Doudou Cross Bitume", connu sur les réseaux sociaux pour des vidéos de rodéos urbains.

Le 19 octobre, les malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des bijoux d'une valeur de 88 millions d'euros. Ces derniers restent introuvables. "Il y a quatre auteurs, il en reste au moins un à retrouver, plus sans doute le ou les commanditaires", avait déclaré début novembre le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez.

Une vingtaine de mesures d'urgence

Un mois après le cambriolage, la présidente-directrice du musée Laurence des Cars, qui avait déjà reconnu des failles dans la sécurité, a détaillé lors d'une audition devant la commission des Affaires culturelles "plus d'une vingtaine" des mesures prises en urgence, dont un poste de police et la mise en place de 100 caméras d'ici 2026.

Confronté à une vétusté alarmante, le musée avait aussi fait l'objet en début d'année de l'annonce par le président Emmanuel Macron d'un projet "colossal" pour le désengorger et le moderniser.

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