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Les alarmes du Louvre ont fonctionné, mais les voleurs n'ont pas été repérés "suffisamment à l'avance" : la directrice reconnaît que le musée a été "mis en échec"

La directrice du musée, Laurence des Cars, a reconnu au Sénat que le musée avait été "mis en échec" après le spectaculaire vol de joyaux dimanche.

Musée du Louvre

Crédit : Benh LIEU SONG (Flickr)

Lise Lacombe & AFP

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Trois jours après le spectaculaire cambriolage lors duquel des joyaux historiques ont été volés, la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, a pris la parole publiquement pour la première fois. Lors d'une audition au Sénat devant la commission des Affaires culturelles., elle a assuré que toutes les alarmes avaient fonctionné lors du vol.

Selon elle, les voleurs n'ont pas été repérés "suffisamment à l'avance". Elle a reconnu que le musée "a été mis en échec", malgré des "efforts" et "un travail acharné au quotidien". Le système de surveillance vidéo de l'extérieur du Louvre et "très insuffisant" et ne couvrait pas le balcon par lequel sont entrés les auteurs du spectaculaire cambriolage de dimanche, a-t-elle admis. 


Laurence des Cars a également souhaité l'installation d'un "commissariat de police au sein du musée". "Je souhaite solliciter le ministère de l'Intérieur pour étudier si l'installation d'un commissariat de police au sein du musée serait envisageable", a-t-elle expliqué. 

Sa démission refusée par Dati

"Il n'y a pas de retard" dans la mise en place du plan de sécurisation du Louvre ou "schéma directeur" des équipements de sûreté, chiffré à 80 millions d'euros, contrairement à ce qu'affirme la Cour des comptes dans un pré-rapport, a-t-elle également assuré. La Cour des comptes, qui s'est penchée sur la période comprise entre 2019 et 2024, parle d'un "retard persistant" dans ce domaine.

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La présidente-directrice du Louvre a confirmé mercredi avoir présenté sa démission dimanche, quelques heures après le vol des joyaux, à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui l'a refusée. Concernant la couronne de l'impératrice Eugénie que les cambrioleurs du musée ont laissé échapper dimanche dans leur fuite, elle a estimé qu'une restauration est "délicate" mais "possible".

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