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Manifestation du 18 septembre 2025 à Grenoble.
Crédit : Maxime Gruss / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Les manifestants ont été moins nombreux que lors du dernier appel de l’intersyndicale, le 18 septembre. Ce jeudi 2 octobre, ils étaient 600.000 selon la CGT (contre 1 million il y a deux semaines) et 185.000 selon la police.
De son côté, le ministère de l’Intérieur estime qu’il y a eu 195.000 manifestants dans la journée. Des chiffres très différents pour les 250 cortèges qui étaient prévus à travers le pays. Selon les différentes préfectures, ils étaient 4.000 à Marseille (15.000 le 18 septembre), 6.000 à Rennes (11.500 le 18 septembre), 5.000 à Lyon (12.000 selon les syndicats) et 24.000 à Paris (55.000 le 18 septembre) à manifester.
L’intersyndicale avait appelé à une nouvelle journée de mobilisation pour se mobiliser contre les mesures budgétaires du gouvernement, malgré de récentes tentatives d’apaisement du Premier ministre. Lundi 29 septembre, Sébastien Lecornu avait adressé un courrier aux syndicats dans lequel il s’engageait à rendre les modalités de calcul des pensions de retraite plus généreuses aux mères de famille.
RTL s’est rendu à Libourne (Gironde) où 200 personnes formaient le cortège. C’est deux fois moins qu’il y a quinze jours. Christine, aide-soignante, était là pour réclamer plus de moyens dans les hôpitaux : "On manque de bras, on n'a pas le temps. On fait les soins, mais sans avoir le temps d’échanger avec les patients dans les lits, qui ont besoin de ça aussi."
Il y avait aussi Christian, retraité de La Poste. Avec 1.800 euros de pension net, il estime qu’il est bien loti mais considère que les efforts doivent être faits par les actionnaires des entreprises qui "engrangent de l’argent sans travailler. Pour moi, il faut travailler pour mériter un salaire et ce n’est pas le cas des actionnaires".
Pour cette journée de mobilisation, des effectifs de sécurité conséquents ont été déployés dans les agglomérations. Ils étaient 76.000 policiers et gendarmes sur le territoire, dont près de 5.000 à Paris, selon le ministre démissionnaire de l’Intérieur.
La préfecture de police de Paris a annoncé que quatre personnes avaient été interpellées dans la journée. À Marseille, une centaine de personnes ont été placées en garde à vue après avoir tenté de bloquer le site d’Eurolinks, un fabricant d’armes qui travaille avec l’armée israélienne.
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