Affaire Gérard Miller : le parquet de Paris requiert la mise en examen du psychanalyste pour cinq viols et deux agressions sexuelles

Placé en garde à vue mardi 30 septembre, dans le cadre d'une enquête ouverte en février 2024 pour viol et agressions sexuelle, le psychanalyste Gérard Miller doit être présenté aux juges d'instruction, ce jeudi 2 octobre 2025, à l'issue de 48 heures d'interrogatoire. 

Le parquet de Paris a requis sa mise en examen pour cinq viols dont quatre commis sur mineures de plus de 15 ans, ainsi que pour l'agression sexuelle de deux autres plaignantes, l'une également mineure au moment des faits. Selon le parquet, d'autres faits portés à l'attention de la justice, "auraient été susceptibles de qualification pénale", mais "sont apparus prescrits."

Plusieurs femmes, dont certaines étaient mineures à l'époque des faits, ont porté plainte auprès du parquet de Paris pour des violences sexuelles survenues lors de séances d'hypnose au cabinet ou au domicile de Gérard Miller, entre 1995 et 2005. Ces accusations, qui incluent des agressions sexuelles et au moins deux viols sur mineurs, sont fermement contestées par le psychanalyste de 77 ans, entendu à la Brigade de protection des mineurs.

Gérard Miller nie les accusations

"Certain de n'avoir commis aucune infraction et prêt à répondre sur chacun des faits reprochés, je souhaite désormais réserver ma parole à l'institution judiciaire", avait réagi Gérard Miller à l'annonce de l'ouverture de l'enquête préliminaire.

Dès les premières accusations, le psychanalyste avait réfuté sur X avoir pratiqué l'hypnose à son cabinet ou à son domicile. Les séances dans un cadre privé relevaient de "tests élémentaires" et "celui ou celle qui acceptait de s'y livrer n'était absolument pas hypnotisé, il restait parfaitement conscient, en totale possession de ses moyens", assurait dans ce courrier Gérard Miller.