Nicolas Sarkozy à nouveau devant la justice ? L'ancien président de la République est renvoyé devant le tribunal correctionnel dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Nicolas Sarkozy sera jugé pour corruption, détournement de fonds publics et financement illégal de campagne électorale et sera convoqué sur le banc des prévenus aux côtés de douze autres personnes parmi lesquelles trois anciens ministres : Brice Hortefeux, Éric Woerth et Claude Guéant.
Joint par RTL, Me Philippe Bouchez El Ghozi, l'avocat de ce dernier, dénonce "une somme d'accusations qui procède en réalité de déductions, d'hypothèses, d'approximations qui ont été combattues pendant les dix années d'instruction". "Les magistrats instructeurs ont considéré qu'il y avait des éléments qui laissaient supposer qu'il pouvait y avoir infraction, ce que conteste très vigoureusement et a toujours contesté très vigoureusement Claude Guéant depuis plus de dix ans et c'est ce qui sera démontré au tribunal correctionnel quand l'affaire viendra en jugement en 2025", assure l'avocat de l'ancien ministre.
Dans cette affaire, Nicolas Sarkozy est accusé d'avoir reçu des fonds du clan Khadafi en échange d'une réhabilitation du régime en cas de victoire à la présidentielle 2007.
On a voulu faire une mosaïque pour construire une accusation qui ne tiendra pas
Me Philippe Bouchez El Ghozi, avocat de Claude Guéant
"Claude Guéant a été absolument constant depuis le début de cette affaire. Il n'a jamais eu, de près ou de loin, ni directement ni indirectement, connaissance du moindre centime d'argent libyen qui aurait servi à la campagne présidentielle de 2007. Il y a des déductions, des hypothèses. D'ailleurs, quand on lit les centaines de pages de l'ordonnance de renvoi, on voit bien les précautions qui ont été prises. On a voulu faire une mosaïque pour construire une accusation qui ne tiendra pas devant la juridiction de jugement", affirme Me Philippe Bouchez El Ghozi.
L'ancien ministre de l'Intérieur reconnaît tout de même s'être rendu en Libye à cette époque-là. "Ce n'était pas un crime de se rendre en Libye. Je crois qu'il y a quand même un certain nombre de chefs d'État, de hauts fonctionnaires, qui se sont rendus en Libye dans cette période-là. Le fait de se rendre en Libye en soit, n'a jamais été caché. Ce qui est reproché, c'est d'avoir reçu, dans la campagne présidentielle, de l'argent libyen, ce qui n'a absolument pas été établi par l'instruction, malgré plus de dix ans d'enquête et d'investigations", ajoute-t-il.
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