À Saint-Jean-de-Luz, l'adolescent de 16 ans soupçonné d'avoir mortellement poignardé sa professeure d'espagnol mercredi a été jugé responsable pénalement. Le médecin qui l'a examiné, reconnaît un état dépressif, une personnalité anxieuse, mais pas de maladie mentale. Une information judiciaire pour meurtre avec préméditation va être ouverte.
Ce jeudi, une minute de silence s'est tenue à 15 heures dans tous les collèges et lycées de France. Dans l'établissement d'Agnès Lassale, les élèves ont apporté des bouquets de fleurs et des roses pour lui rendre hommage.
L'entourage du jeune suspect est, lui, sous le choc. RTL a pu rencontrer les grands-parents du principal suspect. Ils se sont installés ces derniers jours chez leur fils. Sur le pas de la porte, ils se tiennent serrés l'un contre l'autre. Le grand-père, très grand, a passé son bras sur les épaules de son épouse. Ils se soutiennent et cherchent de la force.
Pourtant, ils sont venus pour aider leur fils et leur belle-fille. En leur absence, ils craquent. La grand-mère n'arrive plus à retenir ses larmes quand elle évoque les parents. "Ils sont désespérés. Comprenez leur douleur, ils sont dans un état épouvantable", raconte la grand-mère.
Le grand-père a le regard perdu et il est désemparé. "On ne comprend pas. Vous ne pouvez pas imaginer notre peine, c'est notre petit-fils, c'est trop dur", dit-il.