Le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a pris la parole ce jeudi 27 mars à la suite de la levée des gardes à vue des grands-parents, de l'oncle et de la tante d'Émile.
"Ossements transportés", "traumatisme facial violent", piste familiale "pas encore refermée"... Retrouvez les principales déclarations du procureur dans cet article. ⤵️
"Ma cliente n'a rien à voir avec la disparition d'Émile. Cette mesure qui vient de s'achever a permis de le démontrer. C'est la vertu utile aussi de ce type de mesures d'enquête. Elles sont forcément éprouvantes pour les personnes qui s'y trouvent soumises. Néanmoins, elles permettent aussi de fermer certaines portes, de retirer certaines éventualités", précise Me Julien Pinelli, l'avocat de la grand-mère d’Émile, sur RTL.
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En écoutant les mots du procureur de la République, lors de sa conférence de presse, on comprend que les enquêteurs n’ont pas refermé cette piste. Les grands-parents d'Émile, son oncle et sa tante sont sortis de garde à vue sans aucune poursuite.
"Il y a une phase qui se termine concernant cette piste. Ça ne veut pas dire qu'elle se termine définitivement. Il peut survenir au cours des investigations futures des éléments complémentaires nouveaux qui sont susceptibles de la prolonger", a expliqué le procureur de la République.
Selon lui, les charges n'étaient pas suffisantes pour mettre en examen les quatre membres de la famille d'Émile. On comprend qu'il y avait quand même des éléments, mais pas assez probants pour le moment. Les gendarmes vont analyser minutieusement toutes les déclarations des quatre gardés à vue.
Les explications de Plana Radenovic, du service police-justice. ⤵️
Le petit Émile a disparu le 8 juillet 2023 alors qu'il venait d'arriver chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet. Pendant neuf mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte, fin mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte.
Retour sur cette affaire. ⤵️
- Les grands-parents d'Émile ainsi que son oncle et sa tante sont ressortis libres de garde à vue après avoir été interrogés pendant 48 heures par les enquêteurs.
- Jean-Luc Blachon, le procureur d'Aix-en-Provence, a pris la parole dans la matinée du jeudi 27 mars. "Les vêtements et les ossements ont été transportés", a-t-il notamment indiqué. Le procureur a également affirmé que la piste familiale n'était "pas encore refermée".
Le point complet sur ces éléments. ⤵️
Le 31 mars 2024, le procureur d'Aix-en-Provence annonçait que des ossements de l'enfant, âgé de 2 ans et demi, avaient été découverts la veille "à proximité du hameau Vernet".
"Le 30 mars 2024, la gendarmerie nationale était informée de la découverte d'ossements à proximité du hameau Vernet. Les enquêteurs prenaient possession des ossements immédiatement transportés à l'IRCGN afin de faire procéder à des analyses d'identification génétique qui permettaient de conclure ce 31 mars qu'il s'agissait des ossements de l'enfant Émile Soleil", indiquait le procureur.
Retour sur ce moment clé qui a fait basculer cette affaire. ⤵️
"La piste intrafamiliale n'est pas fermée définitivement". Dans une conférence de presse organisée jeudi 27 mars, le procureur d'Aix-en-Provence Jean-Luc Blanchon a tenu à éclairer les dernières avancées de l'enquête sur la disparition d'Émile Soleil survenue il y a un peu moins de deux ans en août 2023. Deux jours auparavant, les grand-parents et deux des oncles et tantes avaient été placés en garde à vue avant d'être relâchés, "sans charges", a précisé le magistrat.
Une information majeure a été évoquée lors de cette conférence de presse : le résultat de l'autopsie du corps d'Émile, retrouvé en mars 2024, sept mois après sa disparition dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Celui-ci a été "déplacé", et déposé peu de temps avant qu'une randonneuse ne le découvre par hasard sur un sentier des environs.
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Sadia, la randonneuse qui a découvert les ossements d'Émile en mars 2024, huit mois après la disparition du garçon, a reçu une lettre de remerciements de ses parents, Marie et Colomban Soleil. La lettre, envoyée depuis Paris, est signée de leur avocat. Écrite le 12 février, elle a été reçue avant la fin du mois de février 2025.
Sadia a lu cette lettre au micro de RTL. Retour sur son contenu. ⤵️
Les gardes à vue des grands-parents, de l'oncle et de la tante d'Émile, levées ce jeudi 27 mars, ont replacé l'enquête sur le terrain familial. Si "les charges n'étaient pas suffisantes pour conduire à une mise en examen" , la piste familiale n'est "pas encore refermée", a indiqué le procureur.
Certains éléments autour du parcours du grand-père du petit Émile interrogent notamment. "L'Heure du crime" est revenue sur les soupçons qui entourent la famille. ⤵️
La piste criminelle semble désormais privilégiée par les enquêteurs dans la mort d'Émile. Le procureur d'Aix-en-Provence a confirmé ce matin qu'il y avait eu intervention d'un tiers. "Ça change tout", assure Vincent Gautronneau, journaliste au Parisien, invité sur RTL.
La piste criminelle est étayée par plusieurs éléments qui ont été détaillés ce jeudi 27 mars lors de la conférence de presse du procureur d'Aix-en-Provence.
Le 12 février dernier, les parents d'Émile ont envoyé une lettre de remerciements à Sadia, la randonneuse qui avait trouvé les ossements du garçon en mars 2024.
Le 20 mars, soit 5 jours avant les gardes à vue des grands-parents, de l'oncle et de la tante du petit Émile, elle a lu le contenu de cette lettre au micro de RTL.
Pour la réécouter ⤵️
Le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a pris la parole ce jeudi 27 mars à la suite de la levée des gardes à vue des grands-parents, de l'oncle et de la tante d'Émile.
"Ossements transportés", "traumatisme facial violent", piste familiale "pas encore refermée"... Retrouvez les principales déclarations du procureur dans cet article. ⤵️
Interrogatoires, perquisitions, fouilles, analyses ADN... En près de deux ans d'enquête, l'affaire du petit Émile, deux ans et demi, a connu de nombreux tournants.
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Le 8 juillet 2023, Émile Soleil, deux ans et demi, disparaissait dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. En mars 2024, ses ossements sont retrouvés, relançant l'enquête qui a connu un nouveau rebondissement ce 25 mars avec la garde à vue des grands-parents, de l'oncle et de la tante du petit garçon.
Pour mieux comprendre tous les contours de cette affaire, la rédaction de RTL vous propose d'écouter cinq podcasts.
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Le procureur d'Aix-en-Provence va s'exprimer à 10h30 lors d'une conférence de presse. Selon Jacques Dallest, ancien procureur général, il sera "bref".
"Je pense qu'il expliquera un peu ce qui a amené, sans doute, à ce placement en garde à vue, expliquant que les investigations vont se poursuivre mais il doit être relativement vague", ajoute-t-il sur RTL.
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"On a fermé une porte. Il était inévitable qu'à un moment ou un autre, les dernières personnes à avoir vu Émile vivant soient interrogées dans un cadre un peu plus contraignant, en exploitant toutes les données recueillies depuis un an par la section de recherche de Marseille", estime le colonel Bruno Cayzac, ancien commandant de la section de recherche de Nancy.
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"On est sans cesse ballotté entre l'espoir d'avoir des réponses et puis la déception de ne pas en avoir. En même temps, c'est aussi quelque part une forme de soulagement parce que l'idée que sa mort puisse être directement liée aux membres de la famille, c'est toujours difficile", confie Magali autrice du livre Le Vernet : Raconter, Reconstruire, Revivre.
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Il ne reste "quasiment rien" aux enquêteurs après la levée des gardes à vue. "Il reste une heure de garde à vue pour le grand-père. C'est impossible de faire quoi que ce soit avec ça", précise Jean-Alphonse Richard, présentateur de l'Heure du crime.
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"Ma cliente n'a rien à voir avec la disparition d'Émile. Cette mesure qui vient de s'achever a permis de le démontrer. C'est la vertu utile aussi de ce type de mesures d'enquête. Elles sont forcément éprouvantes pour les personnes qui s'y trouvent soumises. Néanmoins, elles permettent aussi de fermer certaines portes, de retirer certaines éventualités", précise Me Julien Pinelli, l'avocat de la grand-mère d’Émile, sur RTL.
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"Ça fait 20 mois que cette enquête a démarré. Ils n'ont jamais été placés en garde à vue, la famille. Donc il fallait absolument les entendre d'une manière ou d'une autre. Il fallait creuser. Il y avait beaucoup de questions à poser. (...) C'était très important de tourner au moins cette page", explique Jean-Alphonse Richard, présentateur de l'Heure du crime.
Ces gardes à vues devait avoir lieu plus tôt mais la découverte du crâne du petit garçon de deux ans et demi a chamboulé le calendrier.
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