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Mort d'Émile : des dizaines d'enquêteurs passent au crible les environs du Haut-Vernet

Des ossements appartenant au jeune garçon ont été découverts, ce samedi 30 mars, près du village du Haut-Vernet. De nouvelles recherches débutent ce lundi. Elles s'annoncent compliquées. "Il n'y a pas de limite de temps sur les investigations", a déclaré la gendarmerie.

La gendarmerie bloque l'accès au Haut-Vernet lundi 1er avril 2024
Crédit : Arthur Pereira / RTL
RTL ÉVÉNEMENT - Mort d'Émile : saura-t-on un jour la vérité ?
00:04:33
La rédaction numérique de RTL
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Ce que nous savons pour l'instant
  • Des ossements appartenant au jeune Émile ont été découverts samedi 30 mars à proximité du Haut-Vernet. Le garçonnet de deux ans et demi avait disparu le 8 juillet 2023. Un crâne identifié comme celui du petit garçon a été retrouvé par une randonneuse.
  • Ce lundi, un important dispositif a été déployé. Tout le village du Vernet est à nouveau bouclé, une centaine de gendarmes quadrillent la zone.
  • Via un communiqué, transmis par leur avocat, les parents du jeune garçon ont réagi à cette terrible découverte. "Les restes mortels du petit Émile viennent d’être retrouvés. Si cette nouvelle déchirante était redoutée, l’heure est au deuil, au recueillement et à la prière", a indiqué Me Jérôme Triomphe.
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Une cagnotte lancée

Une cagnotte "Pour la famille d'Émile", qui "servira à aider à payer l'enterrement d'Émile et pour faire dire des messes", a été lancée et partagée sur l'un des groupes Facebook de soutien aux proches du garçonnet. C'est sur ce même groupe que la mère du garçon avait posté un court message religieux deux jours après sa disparition.

LE travail essentiel des chiens renifleurs

Des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains sont sur site, à proximité du Haut Vernet, après la découverte du crâne d'Émile vendredi 30 mars par une promeneuse.

Stéphane Renaud, dresseur et comportementaliste canin, était l'invité de RTL Bonsoir ce lundi 1ᵉʳ avril.

"Il y a différents métiers dans la recherche. Vous avez les chiens de piste, les chiens de piste froide et les chiens de questage. Et dans les chiens de questage, vous avez des chiens spécialisés dans la recherche d'ossements ou de cadavres". Ils peuvent intervenir très longtemps après le décès.

le dispositif au haut vernet

"Depuis la découverte [du crâne d'Émile], une centaine de gendarmes a été engagé", indique Marie-Laure Pezant, la porte-parole de la Gendarmerie Nationale.

Certains d'entre eux préservent le site de toute "poullution". Des anthropologues sont également sur place "pour identifier si les ossements étaient présents depuis longtemps".

Des équipes cynophiles du Lot, spécialisées dans "la recherche de restes humains", sont aussi sur place. Elles doivent permettre de potentiellement révéler de nouveaux ossements.

combien de temps vont durer les analyses ?

Le crâne d'Émile a été découvert par une promeneuse samedi 30 mars. Il a été transporté par hélicoptère jusqu'au laboratoire de l'IRCGN, à Pontoise, en région parisienne.

"On ne peut pas donner de délais, car en fonction de ce que va donner le terrain, ça peut aussi prendre plus longtemps. On procède pas à pas. Des analyses scientifiques sont menées", indique Marie-Laure Pezant, la porte-parole de la Gendarmerie Nationale, qui rappelle que ces dernières peuvent parfois prendre du temps.

les conditions de recherche

"La configuration des lieux a changé" par rapport au moment de la disparition d'Émile, détaille la porte-parole de la Gendarmerie Nationale. La végétation était alors très dense.

"On a des phénomènes de pluies qui compliquent les recherches" dans une zone "escarpée" avec "un important devers, (...) une partie boisée et des zones rocheuses", explique Marie-Laure Pezant.

INVITÉE RTL - Marie-Laure Pezant, porte-parole de la Gendarmerie Nationale

Dans quelles conditions se passent les recherches ce lundi 1ᵉʳ avril aux abords du Haut Vernet ? Marie-Laure Pezant, la porte-parole de la Gendarmerie Nationale, est l'invitée de RTL Bonsoir !

Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale
Crédit Image : RTL

les fouilles continuent au haut vernet

Deux jours après la découverte du crâne d'Émile par une randonneuse, des dizaines d'enquêteurs passent au crible le hameau du Haut Vernet. Accident, crime, aucune piste n'est exclue à l'heure actuelle. Dans le village, des doutes commencent à émerger.

Certains habitants se demandent si l'enfant de deux ans et demi a vraiment pu marcher tout seul jusqu'au lieu où a été découvert son crâne.

"C'est une espèce de steppe un petit peu vallonnée avec des pierres, des petits vallons qui descendent à 2-3 mètres de profondeur", détaille Roland, un agriculteur, propriétaire de deux champs dans la zone où il croit savoir que les recherches se déroulent. Il décrit une zone difficile d'accès pour un enfant de deux ans et demi, avec "des branches" et des "bouts de bois".

"Si c'est plus haut dans le vallon des Oches, c'est vrai qu'il y a des vallons beaucoup plus raides qui arrivent à faire de 50 à 100 mètres de haut".

le huis-clos du haut vernet

Le hameau du Haut Vernet est à nouveau bouclé depuis la découverte de la boîte crânienne du petit Émile ce samedi 30 mars.

"Les quelques habitant se comptent sur les doigts d'une main. À chaque fois que les gendarmes se déplacent, ils sont plus nombreux que les habitants", détaille Maxime Levy, journaliste police-justice à RTL, parlant d'une atmosphère "mystérieuse" et d'une "chape de plomb", entourant un village aux volets fermés.

La gendarmerie bloque l'accès au Haut-Vernet lundi 1er avril 2024
Crédit Image : Arthur Pereira / RTL

la mise en situation

La disparition du jeune Émile a été revécue minute par minute jeudi 28 mars dans le Haut Vernet. Une "mise en situation" qui visait à découvrir de nouvelles pistes éventuelles et qui aujourd'hui "va être plus précieuse que jamais", indique Maxime Levy, journaliste police-justice à RTL.

Après la découverte du crâne du petit Émile, "on pourrait, grâce à cette mise en situation, apporter des réponses".

Dispositif exeptionnel de l'ircgn

Le crâne d'Émile a été tout de suite expertisé après sa découverte.

"Ce qui est exceptionnel, c'est la remontée immédiate du crâne au laboratoire", explique le Général François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.

"Le crâne a été porté par hélicoptère, ils ont travaillé la nuit pour faire l'extraction ADN et rapidement, on a su que c'était le petit Émile".

la famille D'ÉMILE

Il est encore trop tôt pour que la famille d'Émile soit hors de tout soupçons, explique Maxime Levy, journaliste police-justice à RTL. "Elle reste au centre de l'enquête comme toutes les autres pistes qui sont étudiées par les enquêteurs (...) comme l'enlèvement, la chute ou l'accident".

La famille était au cœur de la mise en situation organisée la semaine dernière au Haut-Vernet.


"C'est à la fois être sous le coup des suspicions et être victime de la disparition de son enfant. On peut comprendre la douleur de cette famille", détaille Maxime Levy

le chemin d'Émile

Le crâne du petit Émile a été retrouvé à environ 1 kilomètre du domicile de ses grands-parents. Un enfant de deux ans et demi peut-il marcher aussi longtemps dans un paysage accidenté ?

"Un enfant de deux ans et demi, contrairement à ce que chacun imaginerait, peut marcher vite et longtemps", explique le Général François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.

Cette distance "laisse entière les deux hypothèses" indique Thomas Prouteau, chef du service police justice de RTL : "l'hypothèse de l'accident et l'hypothèse de l'intervention d'un tiers".

Un autel à l’église Saint-Laurent de La Bouilladisse

Un autel a été mis en place à l’église Saint-Laurent de La Bouilladisse, commune des parents du petit Émile.

L'autel installé à l’église Saint-Laurent de La Bouilladisse, le village des parents d'Émile.
Crédit Image : Valentin Boissais / RTL
Les hommages affluent à l'église Saint-Laurent de La Bouilladisse, commune des parents du petit Emile.
Crédit Image : Valentin Boissais / RTL

la dentition

"Les dents sont insérées sur les mâchoires (...) que les dents soient présentes ça veut dire qu'il n'y a pas eu de traumatisme direct sur la mâchoire supérieure. Ça n'exclut pas qu'il y ait eu une lésion traumatique ailleurs", indique Caroline Rambaud, médecin légiste à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches.

la datation du décès

Peut-on dater depuis combien de temps le crâne d'Émile est à l'air libre ?

"On va pouvoir estimer approximativement la datation, c'est très large comme intervalle. S'il y avait des insectes au contact du crâne, ça aiderait à se rapprocher du jour du décès", explique Caroline Rambaud, médecin légiste à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches.

les analyses autour du crâne

Les premières analyses du crâne d'Émile vont s'attacher à faire apparaître de potentielles "lésions traumatiques", explique Caroline Rambaud, médecin légiste à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches.

"Un trou, un enfoncement, une fracture... Quelque chose qui pourrait donner une indication sur la cause la mort".

un déplacement du crâne ?

Lorsqu'un cadavre se trouve dans la nature, ses os peuvent être éparpillés, explique le Général François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.

"Les animaux viennent se nourrir des restes humains et amènent la partie qu'ils ont attrapée à un autre lieu que la dépouille".

Après de fortes chutes de pluie, "un ravinement a pu être la cause du déplacement de la boîte crânienne".

Une zone ratissée

Depuis la disparition d'Émile, plus de 97 hectares ont été ratissés lors des recherches. La zone où a été découvert le crâne du petit garçon crâne fait partie de ces 97 hectares, explique Maxime Lévy, journaliste police-justice à RTL.

L'heure du crime

Jean-Alphonse Richard revient sur les derniers éléments dans l'affaire du petit Émile, disparu à l'été 2023 dans un hameau de montagne des Alpes-de-Haute-Provence. Presque neuf mois après, des restes de l'enfant ont été découverts ce samedi 30 mars.

Ses invités :
- Maxime Lévy, journaliste police-justice à RTL.
- Le Général François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale

l'expertise cruciale de l'environnement

Une autre expertise est cruciale, c'est celle du biotope, c'est-à-dire celle de l'environnement naturel où ont été retrouvés les ossements du petit Émile. Voir par exemple s'il y a de la terre sur ce crâne et si cette terre correspond à celle de la scène de découverte. Si c'est non, cela pourrait vouloir dire qu'il a été déplacé.

UN important dispositif déployé

Pour éviter que curieux et promeneurs ne gênent les recherches, tout le village du Vernet est à nouveau bouclé dès le début du chemin cabossé, escarpé qui monte jusqu'au Haut-Vernet. Le dispositif est constitué de postes fixes et d'éléments mobiles. En tout, plus d'une centaine de gendarmes venus de tout le département quadrillent la zone. Dans le périmètre des fouilles justement des équipes de l'IRCGN sont à pieds d'œuvre ainsi que des équipes cynophiles et en particulier des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains. Les équipes passent au tamis chaque centimètre carré de terre afin de trouver un os, une fibre de vêtement.

"pas de limite de temps sur les investigations"

Le minuscule bourg de 25 habitants est coupé du monde au moins jusqu'à dimanche, comme l'a décidé un arrêté municipal. Une barrière placée au milieu de l'unique route qui part du village du Vernet pour mener au hameau du Haut-Vernet en bloque l'accès. "Il n'y a pas de limite de temps sur les investigations. Elles dureront le temps qu'il sera nécessaire", a déclaré aux journalistes le Colonel Pierre-Yves Bardy, commandant de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.

"on fait venir les meilleurs"

"Nous avons une équipe de très haute expertise d'une dizaine de personnes, plus la section de recherche de Marseille et les enquêteurs. C'est un travail extrêmement fin, on fait venir les meilleurs", a déclaré le Colonel Pierre-Yves Bardy, commandant de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.

un lien avec la mise en situation du 28 mars ?

Autre élément qui interpelle, c'est le timing. Ce crâne a été retrouvé deux jours seulement après cette mise en situation organisée jeudi. "Cela peut être une coïncidence", explique Jean-Alphonse Richard. "Les hasards, ça existe en matière criminelle. Il ne faut pas non plus fantasmer sur des liens tout à fait directs. Pour l'instant, les gendarmes et les enquêteurs ne font pas de lien entre la mise en situation et la découverte du crâne", dit-il.

Le spectre de l'affaire Lucas Tronche

Les enquêteurs ont pu passer à côté du crâne de l'enfant, pour des raisons diverses, des intempéries, des mouvements du terrain, ou il a été déplacé par des animaux. Cela rappelle le cas de Lucas Tronche, où des vêtements et des ossements avaient été découverts non loin de son domicile de Bagnols-sur-Cèze, 6 ans après sa disparition, au pied d'une falaise qui avait été pourtant fouillée à plusieurs reprises.

Quelles sont les priorités des enquêteurs à ce stade ?

Les priorités des enquêteurs, il y en a deux : d'abord, c'est le travail des légistes et des anthropologues sur ce crâne. Savoir si ce crâne peut parler. Il peut y avoir des microfissures. La deuxième priorité, c'est d'arriver à retrouver d'autres ossements. Il faut élargir le champ des recherches des légistes à d'autres ossements.

Comment les ossements ont-ils été retrouvés et analysés ?

Les fouilles reprennent donc réellement ce lundi à la recherche du reste du corps du petit Émile. Samedi, une randonneuse décide de se promener en contrebas du Haut-Vernet, dans cette zone escarpée. C'est là qu'elle découvre un petit crâne, prévient très vite les gendarmes. En moins de cinq heures, l'ossement est acheminé par hélicoptère jusqu'en région parisienne, à l'IRCGN. Les experts ont travaillé toute la nuit, de samedi à dimanche, pour obtenir les résultats d'analyse génétique. Et c'est dimanche matin que les gendarmes ont informé les parents du petit garçon de cette terrible découverte.

LEs nouvelles recherches s'annoncent périlleuses

Sur place, ce sont une centaine de gendarmes qui se sont mobilisés, des moyens très importants. Le gros des troupes n'est pourtant pas pour l'instant encore arrivé au Vernet. Les recherches devraient débuter dans la matinée, elles seront compliquées. Même si actuellement il ne pleut plus, le ciel reste menaçant, les sols sont détrempés, boueux et glissants. Il y aurait eu aussi cet hiver des coupes de bois qui ont donc peut-être aussi chamboulé le terrain.

Comment les enquêteurs ont pu passer à côté ?

Chiens, drones, battues... Comment ont-ils pu passer à côté de ces ossements, dans une zone fouillée plusieurs fois. "Il ne faut pas oublier que beaucoup de personnes ont piétiné la zone et ont pu troublé les façons de travailler avec les chiens. C'est vrai qu'il y a un point d'interrogation alors que les chiens sont très efficaces", répond François Daoust.

Des indications sur le lieu de la mort ?

"Si on a le reste des ossements, il va falloir prendre toute la faune autour des ossements, qui va être déterminante", nous explique François Daoust. "À partir du moment où on n'a pas d'autres ossements", le petit Émile est mort "certainement à un autre endroit dans la nature". "Si on ne retrouve rien, ça veut dire que le crâne a été déposé là intentionnellement", dit-il.

François Daoust : "Cette découverte relance l'enquête différemment"

Selon François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, la découverte des ossements "est le tournant majeur. Cette découverte relance l'enquête différemment. On part sur des pistes, voir s'il y a d'autres ossements. La priorité des enquêteurs c'est que les experts sur place apporte des réponses".

Ce que peuvent révéler les analyses des ossements

C'est la question qu'on se pose tous ce lundi matin : comment faire parler un crâne ? "On regarde s'il y a des traces de traumatisme sur ce crâne. Est-ce qu'il y a eu à ce niveau un traumatisme qui a occasionné le décès ? Donc on va rechercher une trace de fracture, un enfoncement, ou bien à l'intérieur, sur la calotte crânienne, des éléments qui vont nous indiquer qu'il y a eu une hémorragie intracrânienne", explique sur RTL le médecin légiste Bernard Marc.

Les ossements déplacés ?

À l'heure actuelle, toutes les pistes restent encore ouvertes. "On peut avoir des éléments qui vont nous permettre d'orienter l'enquête, de fermer certaines portes et d'en ouvrir d'autres", a précisé la porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant, selon qui "il y a la possibilité que ces ossements aient été amenés par une personne, par un animal, ou par des conditions météo qui ont pu modifier la zone".

une zone fouillée au moment de sa disparition

Ce qui interroge ce lundi matin, c'est la zone où a été retrouvé le du petit garçon samedi 30 mars, une zone qui avait déjà été fouillée plusieurs fois. En juillet dernier, des militaires progressaient à petits pas dans les hautes herbes, scrutant les moindres recoins à la recherche d'un lambeau, d'un bouton métallique ou d'une trace de sang. Le tout dans un rayon de cinq kilomètres autour du hameau.

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Le point sur ce que l'on sait

Un coup de tonnerre après plusieurs mois de recherches intenses. Un communiqué du procureur d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a officialisé l'information ce dimanche 31 mars à la mi-journée.

Des ossements identifiés comme ceux du petit Émile ont été retrouvés samedi à proximité du village du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence. C'est une randonneuse qui a fait cette découverte. Des résultats d'analyse génétique ont confirmé que le crâne retrouvé était bien celui du jeune garçon. Les causes de son décès sont encore inconnues.

BIENVENUE DANS CE DIRECT

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré à la mort du jeune Émile, disparu le 8 juillet 2023 dans le hameau du Haut-Vernet.

Dans un communiqué diffusé ce dimanche 31 mars, le procureur d'Aix-en-Provence a annoncé que des ossements de l'enfant, âgé de deux ans et demi, ont été découverts samedi.

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