Mort d'Émile : comment des ossements du garçon ont été retrouvés par une randonneuse

Les ossements du crâne d'Émile ont été retrouvés par une randonneuse samedi 30 mars 2024. Ils ont ensuite été transportés par hélicoptère jusqu'à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie situé à Pontoise.

Une carte en hommage à Émile dans la chapelle de La Bouilladisse

Crédit : CHRISTOPHE SIMON / AFP

MORT D'ÉMILE - Marie-Laure Pezant, porte parole de la gendarmerie nationale, est l'invitée de RTL Bonsoir

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Marie-Laure Pezant, porte-parole de la Gendarmerie nationale, s'est exprimée ce dimanche 31 mars 2024 sur RTL à propos de la découverte d'ossements du crâne du petit Émile, disparu il y a neuf mois dans le Haut-Vernet. C'est une randonneuse qui a signalé la découverte samedi.

"Ces ossements ont été transportés très rapidement par les hélicoptères de la gendarmerie à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie qui est situé à Pontoise", a-t-elle expliqué sur RTL. Toute la nuit, des experts ont ainsi pu analysé ces ossements pour en déterminer le profil ADN et confirmer ce dimanche matin qu'il s'agissait bien d'ossements appartenant à Émile.

Depuis la découverte, un périmètre pour préserver la zone a été instauré. "Une centaine de gendarmes sont mobilisés (...) pour sécuriser cette zone et éviter qu'elle soit polluée de manière à ce qu'on puisse procéder à de nouvelles investigations sur le site", a poursuivi Marie-Laure Pezant.

"D'autres investigations à mener"

La porte-parole de la Gendarmerie nationale a également confirmé que cette zone avait "déjà été fouillée". Cependant, "rien n'indique ces ossements y étaient à l'époque des fouilles". "L'enquête va permettre de déterminer si on a pu passer à côté - cette chance existe mais elle est infime, ou si ce sont des ossements qui ont été déposés après. Soit par une personne tierce, soit par un animal qui aurait pu les amener ici ou soit par un changement de la configuration du terrain dû, par exemple, à des conditions météo difficiles", a-t-elle détaillé.

"Nous avons d'autres d'autres investigations à mener", a encore insisté Marie-Laure Pezant sur RTL. "Les ossements continuent à être analysés par les experts pour détecter d'éventuels indices complémentaires qui nous permettraient d'en savoir plus sur les circonstances du décès. Et nous avons ensuite un certain nombre de recherches qui vont être faites sur les lieux de la découverte", a-t-elle conclu.

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