DOCUMENT RTL - Mort d'Émile : son ancienne nounou rend hommage à "un petit ange"

"C'est un petit ange", déclare d'emblée Jessica. Ce lundi 1ᵉʳ avril, l'ancienne nounou du petit Émile s'est rendue à l’église Saint-Laurent de La Bouilladisse, commune des parents du petit garçon, pour lui rendre hommage. Un autel y a été mis en place, deux jours après la découverte d'une partie des ossements d'Émile à proximité du hameau du Haut-Vernet.  

"Je l'ai vu, je le connais, je l'ai côtoyé (...) Je suis maman et ça me touche. Déjà d'avoir des réponses, c'est bien, je trouve. La famille va pouvoir faire son deuil, enfin", explique Jessica, habitante de La Bouilladisse et venue avec sa fille. "J'ai allumé une bougie pour lui. Après, je ne suis pas forcément croyante, mais j'avais besoin de faire ça pour lui". 

"Là, au moins, vu qu'il y a eu des fragments, qu'il a été retrouvé, ils [les parent d'Émile, Ndrl.] savent que ça appartient à son corps et qu'il est vraiment décédé. Donc, ils peuvent quand même faire leur deuil", détaille encore l'ancienne nounou d'Émile.

"On les soutient psychologiquement"

Des questions restent encore en suspens ce lundi 1ᵉʳ mars. Dans la mesure où la découverte a eu lieu sur une zone précédemment fouillée, le crâne d'Émile a-t-il été déplacé ? Si oui, par qui, ou par quoi ? "Ce n'est pas facile, avec des fragments d'os, de savoir si c'est là, si ce n'était pas là... qu'est-ce qui lui est arrivé, si c'est un accident, si c'est un meurtre", développe Jessica. 

L'ancienne nounou du petit garçon soutient ses parents : "C'est encore quelque chose qui se rajoute, mais bon. On les soutient psychologiquement, on ne peut pas faire plus". Dans un communiqué publié après l'annonce de la découverte des ossements d'Émile, l’avocat de la famille évoquait une "nouvelle déchirante" et "redoutée". "L'heure est au deuil, au recueillement et à la prière", déclaraient les parents dimanche 31 mars. 

C'est une randonneuse qui a signalé la découverte d'un crâne, samedi 30 mars. "Ces ossements ont été transportés très rapidement par les hélicoptères de la gendarmerie à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie, qui est situé à Pontoise", expliquait dimanche 31 mars la porte-parole de la Gendarmerie nationale Marie-Laure Pezant, sur RTL. Des experts ont pu analyser ces ossements pour en déterminer le profil ADN. Ils confirment qu'il s'agit bien d'ossements appartenant à Émile.