ÉDITO - Violences : "À chaque fois une poignée parvient à ruiner des moments de vivre ensemble", dénonce Isabelle Saporta

Le village frontalier de Porrentruy en Suisse, a limité l’accès à sa piscine municipale en raison d'une hausse des incivilités. Seuls les Suisses et les titulaires d'un permis de travail helvétique auront le droit de s’y baigner cet été. Nous autres Français sommes bannis jusqu'à la fin de l'été de la piscine de plein air de Porrentruy dans le Jura suisse. 

Et qui s'est élevé contre cette injustice ? Le conseiller régional de la région Grand Est, Christian Zimmermann, qui s'est fendu d'une lettre au maire de Porrentruy dans laquelle il demande à ce que les deals reviennent sur cette mesure que le conseiller régional RN juge "discriminatoire et disproportionné vis-à-vis du public de la France voisine".

Si l'élu RN considère qu'il est justifié que le maire de Porrentruy interdise l'accès à la piscine aux auteurs d'incivilité, plus d'une vingtaine de mal élevés ont été exclus et interdits depuis le début de la saison, il s'insurge contre le fait que, je le cite encore, l'ensemble des citoyens français en soient pénalisés. Comme quoi, on est toujours le discriminé de quelqu'un. Cette histoire pourrait prêter à sourire, sauf que le problème, c'est qu'en Suisse comme ailleurs, c'est toujours la même musique. Il suffit d'une poignée de sagouins pour ruiner la fête de tout le monde. 

Même chose pour un aquaparc dans la Sarthe, obligé de fermer quelques heures seulement après son ouverture. Des jeunes délinquants mineurs avaient forcé l'entrée, refusaient de payer, s'étaient mal comportés. Les employés de l'aquaparc les ont mis à la porte. Sauf que ces voyous sont revenus à 200 pour tout casser : jets de pierre, deux canettes, coup de barre de fer. Les gendarmes ont dû revenir, intervenir, mais à peine ont-ils eu le dos tourné que ces mineurs déchaînés sont revenus eux aussi. Du coup, plus d'aquaparc pour personne.

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