Disparition de Lina : les recherches s'intensifient en Haute-Saône

Après les recherches restées vaines la semaine dernière dans les Vosges, c'est désormais une forêt située à 130 km du lieu de la disparition que fouillent les enquêteurs, en surface, mais aussi en sous-sol.

Les militaires sont sur le terrain, à Saulx, pour les recherches dans le cadre de la disparition de Lina.

Crédit : FREDERICK FLORIN / AFP

LINA - Les enquêteurs cherchent désormais dans une forêt située à 130 km du lieu de la disparition

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LINA - Les enquêteurs cherchent désormais dans une forêt située à 130 km du lieu de la disparition

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Après les recherches restées vaines la semaine dernière dans les Vosges, c'est donc désormais une forêt située à 130 km du lieu de la disparition que fouillent les enquêteurs, dans le cadre de la disparition de Lina. C'est une forêt de 90 hectares très dense, on y accède depuis la route nationale 57. C'est très fréquenté, alors il faut prendre un petit chemin à droite en gravillon, ce n'est indiqué sur aucune carte, pas d'indication non plus dans le village. Et puis il y a une longue ligne droite qui mène donc à cette zone de recherche.

Au début de ce chemin en gravillons, nous sommes bloqués par des gendarmes et une barrière en métal très lourde que les chasseurs (c'est un territoire où on chasse beaucoup) ont réclamé de pendant de nombreux mois parce qu'il y avait des dépôts sauvages. Cette barrière n'était pas installée à l'époque de la disparition de Lina.

Si les gendarmes sont ici, c'est parce que le GPS de la voiture dans laquelle l'ADN de Lina a été retrouvé a marqué un arrêt dans cette forêt. Les gendarmes refont le trajet de cette voiture en fonction des informations livrées par ce GPS. C'est grossièrement un parcours Nord-Sud, avec l'arrêt le plus long, qui a duré 1h30, a été fait à Anould, là où se sont concentrées les investigations la semaine dernière.

Saulx est donc le deuxième point principal de recherche. On note quand même que ces deux points sont exactement sur la route entre Plaine, l'endroit où Lina a disparu il y a maintenant 11 mois, et Besançon, d'où était originaire le suspect principal.

Des recherches aussi en sous-sol

Les gendarmes font bien sûr des recherches en surface. Ils ont installé ce mercredi matin quatre barnums blancs, selon l'une de nos sources. C'est le signe que les opérations vont prendre du temps, qu'on va s'installer, protéger les hommes, femmes et le matériel sous ces tentes.

Puis, ils vont explorer le sous-sol en utilisant des détecteurs de métaux. Il y a des ratissages qui ont été faits, deux par deux, notamment mardi. Et puis il y a des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains qui sont déployés sur ce terrain.

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