Disparition de Leslie et Kévin : un troisième homme en garde à vue

Un troisième homme a été placé en garde à vue, jeudi 2 mars, pour la disparition de Leslie et Kévin, survenue dans les Deux-Sèvres, dans la nuit du 25 au 26 novembre 2022.

Leslie Hoorelbeke et Kévin Trompat, disparus dans la nuit du 25 au 26 novembre 2022 à Niort dans les Deux-Sèvres

Crédit : Image de la famille / AFP

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Plus de trois mois après la disparition de Leslie et Kévin dans les Deux-Sèvres, un troisième homme a été placé en garde à vue, jeudi 2 mars, selon une source proche du dossier, citée par l'AFP. Cette information confirme celle du Parisien.

Un premier homme, Tom, qui devait héberger le couple la nuit de leur disparition, avait été interpellé mardi 28 février, en Vendée. Sa garde à vue avait été prolongée, mercredi pour qu'il puisse éclaircir certaines zones d'ombre. Il a été présenté au juge, jeudi 2 mars.

Le domicile de son père a été perquisitionné, comme celui de sa mère à Prahecq, et les enquêteurs ont saisi un fourgon aménagé lui appartenant. Selon Le Courrier de L'Ouest, les enquêteurs ont relevé des incohérences entre ses déclarations passées et le relevé géolocalisé de ses communications téléphoniques.

Un second suspect de 22 ans a été interpellé et placé en garde à vue, mercredi, alors que des affaires des disparus ont été retrouvées chez lui. L'homme interpellé mercredi était toujours en garde à vue à Niort jeudi soir. L'information judiciaire est ouverte à Poitiers pour "enlèvement, détention ou séquestration".

La piste du trafic de stupéfiants privilégiée

Leslie et Kévin ont disparu dans la nuit du 25 au 26 novembre, dans les Deux-Sèvres. Le téléphone de la jeune fille a été localisé pour la dernière fois à Niort, le 26 novembre, tandis que des affaires de Kévin ont été retrouvées le 8 décembre dans un conteneur de vêtements.

Un litige autour d'un trafic de stupéfiants reste la piste privilégiée, a indiqué une source proche de l'enquête, sans dévoiler le lieu de l'interpellation du troisième "jeune homme" jeudi.

Lors d'une battue organisée par la famille de Kevin Trompat le 5 janvier à Prahecq, sa belle-mère, Karine Prat, avait dit à des journalistes qu'il "avait pratiquement 10.000 euros sur lui" le soir de sa disparition, une somme qu'elle lui avait apportée à Prahecq, selon elle "pour acheter une voiture".

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