Contrefaçons, cocaïne, braquage… 5 podcasts sur les plus grosses arnaques de l'Histoire

Reproduire des tableaux de grands-maîtres et les vendre à des millions d'euros, braquer une banque en passant par les égouts, ou encore embarquer dans un avion avec des centaines de kilos de cocaïne… Comment ces stratégies, aussi simples qu'audacieuses, peuvent passer entre les mailles du filet ? 

Comment expliquer que personne n'ait rien vu ? Et surtout, qui sont les cerveaux de ces opérations les plus risquées ? En couple, seul ou à plusieurs… Pour empocher le butin le plus élevé, toutes les stratégies sont bonnes pour ces spécialistes du vol. Et parfois même les stratégies les plus loufoques : et si se déguiser en faux policier pour cambrioler un musée était possible ?

Cette semaine, L'Heure du Crime revient sur cinq affaires de vols et d'arnaques qui ont marqué les annales criminelles et parfois même l'Histoire. 

Wolfgang Beltracchi, le faussaire aux 300 tableaux

En 1992, Wolfgang et Hélène Beltracchi se rencontrent et vont, presque naturellement, se lancer dans l'aventure du faux. Le peintre a eu une idée de génie : les vrais-faux. Des œuvres qui n'ont jamais été peintes par un artiste de renom, mais qui aurait pu l'être. Pendant plus de 30 ans, ces "Bonnie & Clyde de l'art" ont écoulé les contrefaçons des plus grands-maîtres. 

Picasso et l'affaire du trésor à 60 millions d'euros

C'est une affaire qui, depuis 10 ans, alimente les rumeurs les plus folles et mobilise la justice. L'histoire de 271 œuvres originales du plus grand artiste du XXe siècle, sorties comme par enchantement d'un garage de la Côte d'Azur. Un trésor à 60 millions d'euros.

"Un don des Picasso", va aussitôt affirmer un couple de retraités : les époux Le Guennec. Pierre Le Guennec était l'ancien électricien des Picasso, devenu homme à tout faire dans la villa de Mougins. Il aurait reçu ces créations inédites, en cadeau pour services rendus. 

Les trésors perdus du Musée Gardner : 81 minutes pour un casse

Dans la nuit du 18 mars 1990, à Boston, deux hommes déguisés en policiers s'introduisent dans le musée Isabella Stewart Gardner à Boston. Ils ligotent et bâillonnent les gardes dans le sous-sol puis dérobent cinq Degas, trois Rembrandt, un Vermeer, un Manet, un Flinck, un gobelet chinois en bronze et un fleuron français en forme d'aigle. 

Valeur totale du butin : 500 millions de dollars. Les faux policiers viennent de commettre le plus grand vol de l'Histoire dans un musée privé.

Air Cocaïne : décollage interdit à Punta Cana

Trois procès, deux en France, un à Saint-Domingue, des condamnations, un dossier judiciaire complet qui compte pas moins de 88.000 pages… Malgré cela, l'affaire Air Cocaïne, comme on l'a tout de suite baptisée, diffuse toujours un capiteux parfum de mystère et de soupçons. 

Comme si la justice n'avait jamais pu établir l'exact scénario du vol d'un jet privé transportant 680 kilos de poudre blanche. Alors que s'est-il réellement passé ?

Albert Spaggiari : la vérité cachée des égouts de Nice

À Nice, le 18 juillet 1976, Albert Spaggiari et son équipe réalisent le casse du siècle. Ils pénètrent dans la salle des coffres de la Société Générale en passant par les égouts. 

Le gang passera deux jours à l'intérieur de la banque et repartira avec un butin de plus de 46 millions de francs, ainsi que de nombreux bijoux et objets précieux. Sur les murs de la salle des coffres ils laissent une signature à la craie : "Ni armes, ni violence et sans haine".

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