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Chevaux mutilés : "20 à 25 % des cas" sont incontestablement d'origine humaine

VU DANS LA PRESSE - "Pour 20 à 25 % des cas" de mutilations de chevaux qui se multiplient ces derniers mois, "l'origine humaine ne fait aucun doute", selon le général Jacques Diacono.

Des chevaux (illustration)

Crédit : ADRIAN DENNIS / AFP

Paul Turban

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Moselle, Vendée, Saône-et-Loire, Loire, Côtes-d'Armor, Finistère, Allier, Bouches-du-Rhône... Les exemples ne manquent pas de chevaux retrouvés vivants ou morts mais mutilés. Le phénomène semble prendre de l'ampleur ces derniers temps. "Pour 20 à 25 % des cas, l’origine humaine ne fait aucun doute", selon le général Jacques Diacono, chef de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, interrogé par Libération

"Il y a un peu de tout, précise le général Jacques Diacono, des morts naturelles, des charognards et des hommes. Une bonne partie de notre travail consiste à faire la différence entre les cas d’origine humaine et les autres." Il précise que l'oreille coupée n'est pas un signe suffisant pour conclure à une intervention humaine : "les charognards s’attaquent aux parties les plus tendres, donc les oreilles, les yeux, les parties génitales."

Le chef de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement précise que la théorie de mutilations par les propriétaires des chevaux pour percevoir des indemnisations de la part des assurances est "très peu crédible, improbable et désespérée." Quant à la thèse sataniste, "rien ne permet à ce stade de l'étayer." 

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