Après le maire de la ville, Gaël Perdriau et quatre autres protagonistes - tous sortis libres -, quatre responsables d'associations stéphanoises ont été placés en garde à vue, ce mercredi 14 septembre, dans le cadre de l'affaire du chantage à la sextape à Saint-Étienne. Ils font face aux enquêteurs dans l'autre volet sensible de ce dossier, les accusations de détournement de fonds public.
Il serait question de 40.000 euros versés à deux associations : l'Agap, qui œuvre dans le domaine culturel et France-Lettonie Loire Auvergne, qui ont chacune reçu 20.000 euros. L'une des subventions a été votée en juillet 2015 en conseil municipal et l'autre octroyée directement par le cabinet du maire. Jusque-là, rien de répréhensible.
Seulement, l'argent n'aurait pas été utilisé à des fins légitimes, mais pour rémunérer les deux maitres-chanteurs présumés de cette affaire, Gilles Rossary-Lenglet et Samy Kefi-Jérôme, deux proches de Gaël Perdriau. Le premier reconnaît avoir touché les 40.000 euros, preuves à l'appui - virements, factures diverses pour des "prestations fictives", assure-t-il - et avoir reversé la moitié des fonds à son acolyte.
Aujourd'hui, avec cette garde à vue des quatre dirigeants ou anciens dirigeants de ces associations, les enquêteurs veulent connaître leur version des faits et leurs explications concernant le travail réalisé par Gilles Rossary-Lenglet avec, s'ils existent, des éléments matériels qui prouvent la réalité de ces activités.
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