"Ça criait, ça s'échappait dans tous les sens" : sur RTL, un témoin raconte son intervention face à l'assaillant d'Ajaccio armé d'un couteau

"Je n'ai pas réfléchi, c'est quelque chose qui m'a dépassé." Krimau El Majouti, employé municipal, était présent en terrasse à Ajaccio lorsqu'un homme s'est présenté armé d'un couteau ce samedi 20 décembre. Krimau est attablé avec des amis lorsqu'il remarque la présence de l'homme armé : "Je me retourne, je vois un jeune homme brandir un couteau. je le vois arriver sur la terrasse, qui était bondée de familles, d'enfants, de personnes d'un certain âge," raconte-t-il à RTL. 

La panique commence à gagner la terrasse. "Ça criait, ça s'échappait dans tous les sens." Face à la présence de familles et d'enfants sur la terrasse, Krimau décide d'agir. "Je n'ai pensé à rien, je suis allé à son encontre." 

À l'aide d'une table, Krimau entrave le chemin de l'homme armé. "La table lui a fait comme un croche-patte, et il est tombé par terre. Et derrière, tout s'est passé très vite." Krimau pose son pied sur la main de l'assaillant, mais n'ose pas tenter de lui prendre le couteau des mains : "J'avais peur qu'il soit encore en capacité de me planter."

Des coups de feu "avant et après"

Dans la panique et la confusion du moment, Krimau se souvient seulement avoir entendu des coups de feu "avant et après" : les tirs de policier ont finalement mortellement touché l'homme de 26 ans. De son côté, Félix Bonardi était lui aussi en terrasse, au milieu de 150 personnes rassemblées pour une fête de Noël, et a également tenté de maîtriser l'assaillant. 

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"À un moment donné, on entend des cris et on voit arriver un jeune homme très grand, très costaud, déterminé, avec un grand couteau à la main, qui est suivi par des policiers," racontait-il samedi à RTL. Il a alors utilisé une chaise pour asséner "un grand coup sur la tête" de l'assaillant, avant que les policiers ne l'informent de la mort de l'assaillant. 

Ce dernier, qui circulait à pied sur le cours Napoléon avec le couteau, avait menacé des passants. Les policiers ont d'abord tenté de le maîtriser avec un pistolet à impulsion électrique, en vain. L'un des agents a alors fait usage de son arme à plusieurs reprises, touchant mortellement l'assaillant. Le parquet a écarté la piste terroriste, mais a indiqué que l'homme avait déjà été mis en cause en janvier 2025 en Seine-Saint-Denis pour des faits de menaces.