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Une vague de froid "Moscou-Paris" : pourquoi les températures vont brusquement baisser à quelques jours de Noël ?

À quelques jours de Noël, les prévisions météo se précisent : la douceur va céder la place à un net refroidissement sur l’ensemble du pays. Un flux continental de nord-est, souvent appelé "Moscou-Paris", devrait s’installer durablement, avec des températures inférieures aux normales jusqu’au début de l’année 2026.

Des nuages passent au-dessus d'un parc éolien dans le ciel nocturne de Neundorf

Crédit : JENS BUTTNER / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP

Yasmine Boutaba

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Les modèles convergent désormais sur un point : la douceur actuelle ne sera plus au rendez-vous pour les fêtes. Selon La Chaîne Météo, une période froide s’installe de Noël jusqu’au début de l’année 2026, avec des températures inférieures de 3 à 5°C aux normales de saison. 

Toute la France sera concernée, y compris le sud du pays. Le changement de régime s’explique par la mise en place progressive d’un flux continental de nord-est, apportant un air plus froid et généralement plus sec.

Avant l’arrivée franche du froid, une nouvelle séquence perturbée est attendue, notamment autour de la Méditerranée, avec de fortes pluies au sud-est de la France, précise le météorologue Paul Marquis sur X. 


Lundi 22 décembre, une dépression devrait se bloquer sur le golfe du Lion, tandis qu’un puissant anticyclone s’installera sur la Scandinavie. La baisse des températures débutera par le nord et le nord-est, ce qui correspond précisément au phénomène "Moscou-Paris", s’étendra à presque tout le pays mardi 23 décembre, puis s’accentuera à l’approche de Noël, avec un pic de froid attendu le 25 décembre.

Un phénomène Moscou-Paris

À ce stade, les météorologues ont appelé à la prudence face aux scénarios alarmistes qui circulent sur les réseaux sociaux. Deux options restent crédibles. La première, aujourd’hui la plus probable, envisage un temps froid, calme et majoritairement sec, sous influence anticyclonique. 

Les gelées seraient fréquentes, mais les précipitations rares, rendant la neige peu probable en plaine. La seconde hypothèse introduit davantage d’humidité, notamment par le sud ou via une goutte froide d’altitude. Dans ce cas, le froid serait plus marqué et quelques chutes de neige pourraient se produire à basse altitude, mais de manière très localisée, notamment dans le nord-est.

Un Noël froid, sans records

Le jour de Noël s’annonce particulièrement frais, avec des températures qui pourraient peiner à dépasser 0°C l’après-midi sur une large moitié nord, le centre et l’est du pays. Selon les prévisions, une goutte froide d’altitude, avec des températures proches de -10°C à 850 hPa, pourrait traverser la France, apportant localement quelques flocons. 

Malgré tout, les météorologues soulignent que l’on resterait loin des records de froid pour la saison.

Vers un froid durable jusqu’au début de 2026

Après Noël, le froid sec devrait persister, avec des gelées nocturnes parfois plus marquées sous un ciel plus dégagé. En fin de semaine, une légère atténuation est possible en journée, avant un nouveau refroidissement progressif lors des premiers jours de 2026. 

Les scénarios à plus long terme laissent envisager la poursuite d’"un temps froid au moins durant la première semaine de janvier", selon Météo Paris, même si l’évolution précise de l’humidité et du risque de neige reste encore incertaine. D’ici à Noël, les prochaines mises à jour permettront d’affiner cette tendance, mais une chose est sûre : l’hiver semble enfin décidé à s’installer.

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