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Attaque à Annecy : des lycéens qui ont assisté au drame se confient

TÉMOIGNAGES - Ce jeudi 8 juin, un groupe de lycéens devait fêter leur dernier jour de classe, à l'occasion d'une sortie. Peu avant 10h, ils ont été témoins de l'attaque au couteau qui a fait six victimes à Annecy.

La police maintenant un périmètre de sécurité à Annecy le 8 juin 2023
La police maintenant un périmètre de sécurité à Annecy le 8 juin 2023
Crédit : OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP
ANNECY - Un groupe de lycéens a tout vu
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Frédéric Perruche - édité par Laureline Chatriot
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Pour ces lycéens d'Annecy, ce jeudi 8 juin était le dernier jour de cours. Pour l'occasion, ils avaient décidé de passer la journée au bord du lac. Vers 9h45, ils ont été témoins de l'attaque au couteau qui a fait six victimes.

Situé à seulement quelques mètres du parc où s'est déroulée l'attaque, le groupe de lycéens a assisté à toute la scène. "On jouait au volley quand on a vu l'homme se diriger dans le parc et attaquer les enfants sauvagement", raconte Vincent, élève de Terminale. "On n'a pas compris tout de suite ce qu'il se passait, avant d'entendre les cris des parents présents dans le parc. Là on a compris que c'était grave, puis on a vu l'homme avec un couteau à la main."

"C'était pas du tout beau à voir", se souvient Océane, une camarade de Vincent, également présente. "Mon professeur de mathématiques a été formidable car il a agi directement, en s'interposant avec un autre monsieur qui tenait un sac." Les élèves rendent aujourd'hui hommage à leur professeurau jeune homme de 24 ans ainsi qu'aux deux employés municipaux qui ont tenté d'arrêter l'assaillant.

Les élèves pris en charge par des psychologues

Le groupe de lycéens est évidemment très marqué par le drame qui s'est déroulé sous leurs yeux. 26 élèves ont ainsi été pris en charge par des secouristes et des psychologues, dans la préfecture située à proximité. 

"J'ai une image qui m'a marqué, celle d'une mère à côté de son enfant, ensanglanté et allongé sur le sol, avec l'équipe médicale qui s'occupe de lui", témoigne Maxime. "Clairement, c'est la pire image que j'ai de la journée." L'adolescent a été pris en charge par un psychologue avec qui il a pu échanger. "Avec ce qu'il s'est passé, ils m'ont dit que ce que je ressentais était normal."

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