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Le portrait de Samuel Paty lors de la cérémonie nationale à Paris, le 21 octobre 2020.
Crédit : Francois Mori / POOL / AFP
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Premier bras de fer judiciaire autour de l'assassinat terroriste de Samuel Paty cet après-midi du lundi 17 mai devant la cour d'appel de Paris. Le prédicateur islamiste Abelhakim Sefrioui, qui avait dénoncé dans une longue vidéo le cours sur les caricatures fait par l'enseignant, demande l'annulation de sa mise en examen pour complicité d'acte terroriste.
"Comment est-ce qu'on pourrait être complice d'une personne qu'on ne connaît pas, qu'on n'a jamais vue de sa vie ? En plus, sans avoir eu connaissance du projet criminel qui était celui de l'assassin du terroriste", argumente son avocate Elise Arfi au micro de RTL.
"C'est très important pour nous aujourd'hui de nous battre sur un terrain juridique qu'est le terrain des qualifications. Parce que derrière il y a un homme qui est incarcéré dans un régime carcéral inhumain qui est celui de l'isolement total. Or, l'homme que je défends n'a pas de sang sur les mains et ça il faut pouvoir aussi l'entendre et l'admettre sans considérer que ce discours est injurieux à l'égard de la mémoire de Samuel Paty."
L'avocate de la famille Paty, contactée par RT,L trouve cette requête totalement infondée et souligne que la radicalisation de Abdelhakim Sefrioui est avérée ainsi que son rôle dans l'engrenage qui a conduit à l'attentat.
Dans son réquisitoire qui demande le rejet de la requête, le parquet estime que Abdelhakim Sefrioui s'est rendu complice en "utilisant l'autorité que lui conféraient ses fonctions affichées de membre du Conseil des imams de France pour susciter un sentiment de haine à l'égard de l'enseignant ainsi ciblé, et faciliter ainsi la définition d'un projet criminel par l'auteur principal".
L'audience de ce lundi 17 mai a été renvoyée au 31 mai pour jonction avec une autre demande d’annulation de mise en examen, celle d’un ressortissant d’origine tchétchène radicalisé, Ismael G., contact sur Snapchat d’Abdoullakh Anzorov. L’assassin de Samuel Paty lui avait annoncé sur un groupe de discussion avoir une "épreuve" à passer le jour des faits et lui avait demandé de prier pour lui. Ismael G est poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste et incarcéré depuis le mois de novembre.
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