C'est un mystère qui dure depuis maintenant 23 ans. Le 27 mars 2001, le corps brûlé de Magalie Part, 19 ans, est découvert sur un chemin de la commune de Vulbens en Haute-Savoie, à 30 kilomètres de son domicile. Le médecin est formel : la jeune femme, qui venait de se marier, est décédée des suites d'une pluie de coups. Un acte de violence inouïe et inexplicable.
Près du cadavre, des mégots éparpillés et des traces de pneus marquent le sol. Tous les indices semblent réunis pour retrouver la trace du tueur mais malgré les preuves, les investigations s'enlisent.
Dans L'Heure du Crime dédiée à cette affaire, Me Georges Rimondi, l'avocat du père de Magalie Part, revient sur les difficultés de l'enquête. "Il faut bien comprendre que cette affaire remonte à 2001, à une époque où on gérait mal l'ADN. Et surtout sur le plan technique et scientifique, nous n'avions pas les mêmes performances qu'aujourd'hui. À l'époque, on avait fait des prélèvements ADN qui s'étaient perdus", contextualise l'avocat.
Unique rebondissement : le mari de Magalie, Geoffrey Part, se donne la mort en septembre 2018. Derrière lui, l'homme ne laisse qu'un mot, mais rien sur le meurtre de son épouse défunte. L'enquête, désespérément vide, prend une autre tournure en 2019, lorsque des spécialistes des cold cases de l'OCRVP (L’Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes) prennent en main ce dossier criminel, trop longtemps laissé sans réponse.
Éric Berot, chef de l'OCRVP explique, au micro de Jean-Alphonse Richard, les nouvelles analyses effectuées dans cette affaire, notamment sur les mégots laissés sur la scène de crime. "Il y avait déjà un ADN qui avait été extrait en 2008-2009, mais c'était un ADN mitochondrial, donc dégradé, et qui ne permettait pas une intégration dans le fichier national des empreintes génétiques, le FNAEG."
"Nous avons pu, grâce à de nouvelles techniques, déterminer qu'il y avait un ADN masculin complet", poursuit-il avant de conclure : "J'ai un certain nombre de noms que je vais communiquer au magistrat instructeur afin qu'on puisse faire des vérifications et comparer leurs noms avec cet ADN".
Malgré l'espoir que représente cette nouvelle étape, l'affaire Magalie Part reste à ce jour non élucidée. En 2022, dans le Dauphiné Libéré, l'avocat de ses parents a confié avoir saisi le pôle cold cases de Nanterre, à ce moment tout juste créé. Depuis, les questions restent en suspens et la peur que le dossier se referme est omniprésente.
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