Cédric Jubillar est resté stoïque cette nuit du 13 au 14 décembre, lors de la mise en situation, à son domicile, de sa dernière soirée passée avec Delphine Jubillar. Depuis sa disparition, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, cette infirmière est portée disparue et les recherches n'ont rien donné. Pas de corps. Pas de scène de crime. Pas de preuve. Et le principal suspect, Cédric Jubillar n'a jamais varié dans ses déclarations.
Désormais, les parties civiles attendent les ultimes actes d'enquête, notamment sur les communications passées par le téléphone de Delphine Jubillar la nuit de sa disparition. Google doit encore communiquer de nouveaux éléments.
Les deux juges en charge du dossier doivent aussi décider si elles ordonnent de nouvelles fouilles. Toutes celles qui ont été menées ont été infructueuses. Les dernières, dans le cimetière de Cagnac-Les-Mines, où neuf tombes ont été ouvertes, cet été, n'ont rien donné.
Il peut aussi y avoir des actes demandés par les parties, à savoir la défense de Cédric Jubillar ou les parties civiles, soit la famille et les amis de Delphine.
Après cela, les deux magistrats transmettront l'enquête au Parquet, qui devra analyser le faisceau d'indices sans preuves, à savoir les cris dans la nuit, le téléphone de Delphine activé dans la nuit de sa disparition, la voiture retrouvée garée dans le mauvais sens au lendemain de sa disparition... Le Parquet dira alors s'il requiert un procès aux Assises pour Cédric Jubillar, qui, on le rappelle, se dit innocent depuis le premier jour. Ce sont, enfin, les deux magistrates qui prendront la décision finale pour un éventuel procès.
Commentaires